Michel Barnier invité de RTL (24/02/09)

Michel Barnier invité de RTL (24/02/09)
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Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche répondait mardi matin aux questions de Jean-Michel Aphatie, au lendemain de son annonce de la réorientation à partir de 2010 près de 1,4 milliard d'euros pour aider les productions agricoles en difficulté.

Les 1000 projets du plan de relance




François Fillon et l'actualité politique


François Fillon Ségolène Royale
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Francois Fillon, Premier ministre, répond à la presse sur la situation en Guadeloupe, la fusion Caisse d'Epargne Banque Populaire, et exprime son indignation face à l'attentat du Caire, lors de sa visite du salon de l'agriculture le lundi 23 février 2009.

Réunion avec Hervé NOVELLI Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, lundi 23 février à la fédération

Philippe Cochet et Hervé Novelli





L'équipe de Villeurbanne




Article du Progrès du 23 février 2009


Avenir de l’agriculture : Nicolas Sarkozy annonce trois mesures phares

Le chef de l’Etat s’est prononcé, le 19 février dans le Maine-et-Loire, pour la création de "véritables outils de gouvernance" de l’agriculture mondiale afin de "remédier à l’instabilité des prix". Il a également annoncé la suspension du gel des crédits du ministère de l’Agriculture en 2010 et le dépôt prochain d’un projet de loi de modernisation de l’agriculture.

Lors d’un discours prononcé à Daumeray sur le thème de l’Agriculture, le chef de l’Etat a annoncé qu’il proposerait lors du prochain G8, cet été en Italie, "d’aller plus loin dans la mise en oeuvre du partenariat mondial pour l’agriculture et l’alimentation". Concrètement, il s’agirait pour lui de créer avant la fin de l’année "un groupe international de scientifiques" sur ces questions. "On ne peut permettre qu’une poignée de spéculateurs mettent en péril la sécurité alimentaire européenne en perturbant le fonctionnement des marchés", a fait valoir Nicolas Sarkozy, ajoutant qu’il "s’opposerait fermement à tout accord à l’OMC qui sera contraire aux intérêts de notre pays".

Dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP), le Gouvernement avait planifié une réduction de 300 millions d’euros par an de crédits nationaux, en contrepartie des crédits communautaires prévus dans le financement de la Pac. Le président a annoncé que le gel de ces crédits du budget du ministère de l’Agriculture, prévu en 2010, serait suspendu. L’enveloppe de 300 millions d’euros devrait en définitive être consacrée à "un soutien renforcé pour l’élevage situé en zones herbagères", à "une gestion renforcée des risques climatiques et sanitaires" et à une "revalorisation de l’indemnité compensatoire de handicap naturel, pour soutenir l’agriculture située en zone de montagne", a précisé Nicolas Sarkozy.

Le chef de l’Etat a enfin annoncé qu’un projet de loi de modernisation de l’agriculture française sera déposé avant la fin 2009 pour préparer la réforme de la Pac prévue pour 2013.

La réforme de la taxe professionnelle




L'allocution de Nicolas Sarkozy sur la situation en Guadeloupe

L'allocution de M.Sarkozy sur la situation en Guadeloupe
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Nicolas Sarkozy ouvre les Etats généraux pour l’outre-mer

Tenant compte de la crise économique mondiale et de la crise sociale que connaissent les Antilles, Nicolas Sarkozy a annoncé, le 19 février sur RFO, des mesures ciblées "pour éviter de fragiliser davantage des populations qui sont déjà dans une situation précaire". Le chef de l’Etat souhaite également "ouvrir le grand chantier de la transformation sociale qui permettra de renouer le pacte républicain".

Entouré du Premier ministre, de Michèle Alliot-Marie, d’Yves Jégo et de Patrick Karam, le chef de l’Etat a proposé de "changer de méthode" en s’attaquant "aux racines du mal" pour résoudre les problèmes de l’outre-mer. Il a évoqué l’arrière plan du conflit, parlant d’un passé fait "de frustrations, de blessures et de souffrances" et reconnaissant qu’il restait "encore beaucoup à faire pour construire ensemble une République véritablement fraternelle."
Le chef de l’Etat a annoncé, pour sortir de la crise, des mesures immédiates en faveur du pouvoir d’achat et a souhaité engager pour l’avenir un "changement structurel" profond.

Pour soutenir le pouvoir d’achat, le Gouvernement s’engage à exonérer "de toutes les cotisations sociales, à la fois patronales et salariales, les augmentations que les entreprises vont accorder à leurs salariés", a déclaré le président de République.
En ce qui concerne le RSA, ses règles seront "adaptées pour les 110 000 foyers concernés dans les départements d’outre-mer, afin de permettre au total une amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à bas salaires de l’ordre de 200 euros", a précisé le chef de l’Etat.
Parmi les mesures déjà annoncées par le Gouvernement ou prévues dans la future loi d’orientation pour l’outre-mer, la diminution de ce qui restera à charge au locataire bénéficiant de l’allocation logement représentera une économie de 50 euros par mois pour 27 000 familles. Les tarifs des cantines pour les familles pourront être abaissés grâce à la revalorisation de 20% des aides à la restauration.
Le système de fixation des prix du carburant sera réformé pour que la baisse des cours du pétrole soit plus rapidement et plus complètement répercutée sur le prix à la pompe.
Pour réduire les écarts de prix, Nicolas Sarkozy encourage la grande distribution à "s’engager sur une liste de 100 produits de référence commercialisés à un prix plus proche de celui de la métropole".
Par ailleurs, l’Autorité de la concurrence remettra, dans les trois mois, un rapport sur le fonctionnement de la concurrence dans les départements d’Outre-mer pour permettre de diminuer les marges excessives et faire baisser les prix pour les consommateurs.

Pour soutenir le développement des productions locales, Nicolas Sarkozy a décidé d’augmenter de 50 millions d’euros les crédits du fonds exceptionnel d’investissement qui y est consacré. L’objectif est de permettre "à chaque département d’outre-mer de trouver les voies de développement qui lui sont propres" tout en lui donnant "les moyens de développer ses propres productions et de ne plus dépendre exclusivement des importations", a-t-il indiqué.
L’Etat est aussi prêt à porter le nombre de jeunes formés par le service militaire adapté de 3 000 à 6 000.
Au total, un effort financier de 580 millions d’euros sera consenti en faveur de l’outre-mer, dont 280 millions d’euros au titre du RSA.
A la demande du président de République, des Etats généraux seront organisés dans chaque département d’outre-mer pour ouvrir "un débat sans tabou" et aborder "tous les sujets qu’ils soient économiques, sociaux, culturels mais aussi identitaires ou encore institutionnels".
Présidée par François Fillon, une réunion de ministres se tient aujourd’hui pour mettre en œuvre les orientations retenues par le président de la République.

L'allocution de Nicolas Sarkozy




L'allocution de Nicolas Sarkozy
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INTERVENTION RADIOTÉLÉVISÉE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
à l’issue de la réunion avec les partenaires sociaux, Palais de l’Élysée - Mercredi 18 février2009 – 20 H


Mes chers compatriotes,
Nous sommes au milieu de la crise. Les chiffres, nous les connaissons tous. Ils sont inquiétants pour les mois à venir. Ils sont pires ailleurs. Ce n’est pas une consolation. Mais la France résiste plutôt mieux que beaucoup d’autres. Ce qui me conduit à penser que la France a tout pour s’en sortir plus vite, pour en sortir plus forte, à la condition de ne pas refaire les erreurs du passé. Ces erreurs on les connaît. Ce sont celles d’une politique de facilité qui sacrifierait l’avenir au présent, qui conduirait à la banqueroute, qui ruinerait la compétitivité de notre pays.
Nous sortirons de la crise en modernisant la France, en misant tout sur l’investissement, sur la
réforme, sur le travail, pas en embauchant davantage de fonctionnaires ou en rétablissant l’autorisation administrative de licenciement.
Nous ne nous en sortirons pas non plus en augmentant massivement le SMIC qui concerne à peine 1 salarié sur 10 parce que dans les circonstances actuelles ce serait aggraver les difficultés déjà grandes de beaucoup de nos petites entreprises qui seraient conduites à licencier et ce serait exclure du marché du travail un grand nombre de travailleurs peu qualifiés.
Alors cet après-midi j’ai rencontré les représentants des organisations syndicales et du patronat.
Je leur ai dit ma conviction qu’au coeur de cette crise mondiale sans précédent, dont personne ne peut prévoir jusqu’où elle ira ni jusqu’à quand elle durera, qu’il était essentiel de garder notre sang-froid, je leur ai dit ma détermination à aborder cette période difficile dans un esprit de responsabilité et pardessus tout de justice.
L’esprit de justice, c’est de tout faire pour que la crise ne fasse pas souffrir davantage les plus fragiles d’entre nous et ne fragilise pas ceux qui travaillent dur pour faire vivre leur famille.
Alors j’ai écouté les partenaires sociaux qui m’ont parlé des inquiétudes, des difficultés, des
souffrances qu’ils perçoivent dans notre société. Nous avons discuté des attentes de chacun et des réponses qui pourraient leur être apportées. Avec le Premier ministre nous avons mûrement réfléchi et avec le Gouvernement, nous avons donc pris les décisions suivantes.
Désormais les salariés au chômage partiel seront indemnisés jusqu’à 75% de leur salaire brut et le Gouvernement va demander aux banques d’assouplir leurs échéanciers d’emprunt pour leur permettre de traverser cette période difficile.
Les chômeurs qui ne peuvent pas bénéficier de l’assurance chômage parce qu’ils n’ont pas assez cotisé en tout cas assez longtemps et qui ont travaillé au moins pendant deux mois, ce qui est le cas de beaucoup de jeunes, recevront une prime exceptionnelle de 500 euros et les entreprises qui bénéficient des crédits du plan de relance s’engageront à former et à recruter des jeunes.
Un fonds d’investissement social dont la dotation pourra aller jusqu’à 3 Mds d’euros pour l’emploi et pour la formation professionnelle va être créé.
Les dirigeants des entreprises qui recourent au chômage partiel ou au licenciement économique
devront s’engager à renoncer à leurs bonus. C’est un élément de la justice.
Quatre millions de familles dont les revenus se situent dans la première tranche d’imposition verront cette année leur impôt sur le revenu réduit des deux tiers. Ce qui concrètement veut dire que ceux qui ont déjà payé leur premier tiers provisionnel ne paieront plus rien jusqu’à la fin de l’année. Pour une famille avec trois enfants, l’économie d’impôt atteindra en moyenne 400 euros. Mon devoir est de soutenir les classes moyennes. Deux millions de foyers supplémentaires dont les revenus atteignent la deuxième tranche verront aussi leur impôt diminuer.
Trois millions de familles qui bénéficient de l’allocation de rentrée scolaire parce qu’elles ont des
enfants de plus de six ans recevront dès le mois de juin une prime de 150 euros.
660 000 ménages bénéficiaires de l’allocation d’autonomie à domicile, 470 000 familles ayant de
jeunes enfants, 140 000 familles ayant un enfant handicapé, ainsi que les chômeurs qui retrouvent un travail et qui ont besoin parce qu’ils ont retrouvé un travail de faire garder leurs enfants recevront chacun des bons d’achat de services à la personne pour un montant de 200 euros, ce qui donnera du travail et créera des emplois de service.
Au total c’est donc un effort supplémentaire de 2,6 milliards d’euros par rapport à ce qui a déjà été fait que l’Etat va consentir pour soutenir ceux que la crise met le plus en difficulté.
Mais au-delà de ces mesures de justice, et la justice ce doit être une priorité en ce moment, les
réformes doivent continuer pour permettre à notre pays de sortir le plus vite et le mieux possible de la crise. Je pense d’abord à la nécessité de mener jusqu’à leurs termes la réforme de l’Hôpital, celle des lycées, des Universités, de la Recherche, de la formation professionnelle, parce que ces réformes conditionnent en grande partie notre avenir et l’avenir de l’emploi de vos enfants. Je pense aussi à la nécessité de poursuivre la réforme de notre Etat devenu trop lourd, trop coûteux, qui peine à remplir ses missions les plus essentielles.
Je n’oublie pas bien sûr ceux des fonctionnaires qui exercent un métier qui est devenu plus difficile et qui, s’ils ne sont pas menacés par le chômage, ont des conditions de travail qui se sont dégradées au cours des dernières années, des rémunérations souvent trop basses et ne sont pas assez considérés. Je pense aux personnels hospitaliers, aux enseignants, à tous ceux dont les mérites ne sont pas assez reconnus, dont les efforts ne sont pas assez récompensés.
Partout, il faut continuer à revaloriser le travail qui est la clé de tout et il faut inscrire cette perspective dans le grand chantier de la moralisation indispensable et de la refondation tellement nécessaire du capitalisme. Remettre la valeur travail au coeur de notre économie est une priorité absolue. On ne peut pas y parvenir si les salariés sont oubliés dans le partage de la valeur ajoutée et des profits. Nous devons nous réjouir que nos grandes entreprises gagnent de l’argent. Mais quand les entreprises du CAC 40 prévoient de distribuer près de cinquante milliards d’euros de dividendes pour 2008, il est normal et c’est mon rôle de chef de l’Etat de le dire qu’une part revienne aux salariés, parce que ces salariés ont permis par leur travail que leurs entreprises deviennent aussi rentables. Je le dis comme je le pense. Le statu quo n’est pas tenable.
Cette question du partage sera débattue entre les partenaires sociaux et si des progrès ne sont pas réalisés rapidement, l’Etat prendra ses responsabilités.
Mes chers compatriotes,
La crise nous devons l’affronter tous ensemble.
Plus que jamais le dialogue social est nécessaire. Désormais les organisations syndicales seront
associées aux opérations de restructurations dans les entreprises. Elles participeront aussi au contrôle des aides publiques. Un décret rendra obligatoire la consultation du comité d’entreprise aussitôt qu’une aide publique sera attribuée. C’est une transparence que nous devons aux contribuables.
De nombreux sujets vont faire l’objet dans les semaines qui viennent d’une concertation approfondie.
Je pense aux retraites complémentaires, au dialogue social dans les très petites entreprises, au rôle des représentants des salariés dans l’entreprise, mais aussi à l’égalité de rémunération entre hommes et femmes, ou encore à la nécessaire autonomie des jeunes.
Mes chers compatriotes,
Vous l’avez compris, au milieu des difficultés que nous traversons, je vous propose le seul chemin qui vaille, celui de l’effort, celui de la justice, celui du refus de la facilité.
Je vous propose de regarder vers l’avenir et non vers le passé.
Cette crise s’achèvera. Nous recueillerons alors les fruits de nos efforts. J’ai confiance dans les atouts de notre pays. J’ai confiance dans son avenir.
J’ai été élu pour prendre des décisions, pour assumer les difficultés et pour proposer des solutions.
Aujourd’hui c’était ma réponse aux conséquences sociales de la crise. Dès demain je recevrai les élus d’Outre mer pour répondre à l’angoisse, à l’inquiétude et à une certaine forme de désespérance de nos compatriotes des territoires d’Outre mer.
Mes chers compatriotes,
Vive la République,
Vive la France.

réunion du comité de circonscription UMP de Villeurbanne mardi 17 février 2009











François Fillon sur la compétitivité

François Fillon sur la compétitivité
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Discours de François Fillon, Premier ministre, sur le plan de relance de l'économie à l'occasion de son déplacement dans le Pas de Calais le lundi 16 février 09

La France dans l'Otan : le choix de la responsabilité

La ministre de l'Intérieur et ancienne ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie soutient la décision du président de la République de faire revenir la France dans le commandement militaire de l'Otan.
Le 3 avril prochain, la France rejoindra-t-elle le commandement militaire de l'Otan ? Aujourd'hui, cette perspective suscite des polémiques.

La France participe pourtant depuis 1949 à l'Otan, alliance de pays européens et nord-américains pour faire face à une agression majeure visant un de ses membres. En 1966, elle s'est retirée du commandement militaire. Son retour envisagé dès 1995 s'était heurté au refus des États-Unis de reconnaître notre place par l'attribution d'un des grands commandements.

Gaulliste de conviction, ministre de la Défense pendant cinq ans, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, je suis sensible aux inquiétudes dès qu'un sujet engage la souveraineté du pays ou l'avenir de notre nation.

Je le dis sans ambiguïté, les craintes ne sont pas fondées dès lors que les conditions posées par le président de la République seront satisfaites.

Éviter les facilités démagogiques, c'est d'abord rappeler des réalités.

Première réalité : c'est en 1966 que le général de Gaulle a jugé nécessaire de quitter le commandement militaire de l'Otan. Entre 1958 et 1966, la France gaulliste y participait donc. Pourquoi l'avoir quitté ? Essentiellement pour préserver notre pleine autonomie sur le programme nucléaire naissant, gage de notre indépendance.

Aujourd'hui, la force de dissuasion nucléaire française existe et, à la différence de 1966, nous pouvons participer au commandement militaire sans renoncer en rien à notre souveraineté entière sur l'arme nucléaire.

Deuxième réalité : la France est membre de l'Otan. Contrairement à une idée reçue, elle ne s'en est jamais retirée ! Elle en est même l'un des principaux contributeurs en hommes et en financement. Elle a exercé le commandement des forces au Kosovo de 2004 à 2005, en Afghanistan en 2004, sans que quiconque, parmi les protestataires du jour, y trouve à redire. Paradoxe : elle n'a pas de poste dans le commandement militaire.

Troisième réalité : l'Otan prend ses décisions à l'unanimité. L'opposition d'un seul de ses membres interdit son engagement. En aucun cas, la France ne saurait donc être obligée de participer à une opération contre son gré. Il est foncièrement faux d'évoquer un alignement automatique sur nos alliés américains. La preuve, s'il en était besoin, c'est que lorsque les États-Unis ont décidé d'engager la guerre contre l'Irak, l'Allemagne, membre à part entière de l'Otan, a refusé d'y participer.

Ces réalités rappelées, que signifie la présence de la France au sein du commandement militaire ?

Dans le commandement de l'Otan, la France élargira sa capacité d'action sur le plan militaire et diplomatique, elle aura les moyens de peser plus sur les choix stratégiques.En participant à toutes les structures, il devient possible d'exercer une réelle influence non plus seulement sur les décisions, mais aussi et surtout sur la conduite des opérations. Notre vision, notre savoir-faire dans le rapport aux populations, ce que nos alliés appellent la « French touch », pourra être prise en compte en amont et dans le déroulement de toute intervention.

Nos responsabilités seront ainsi davantage en conformité avec la réalité des moyens militaires que nous déployons.

Il devient possible de peser plus pour faire évoluer l'Otan vers un fonctionnement plus souple, plus simple, plus réactif. Renforcée en son sein, la France aura demain la capacité à peser réellement sur cette transformation.

Le monde de 2009 n'est pas celui de 1949 ou de 1966. L'Otan de 2009 n'est plus celle de 1949 ou de 1966. Son champ géographique d'action est plus large, ses cibles plus précises, son besoin de réactivité plus grand.

Avec la fin de la guerre froide, puis de l'Union soviétique, le sens et les missions de l'Otan devaient être redéfinis. Lorsque la France a accepté en 2003 que l'Otan intervienne en Afghanistan, elle lui a permis de refonder son ambition : affirmer la solidarité de nos démocraties et défendre leurs valeurs face aux nouveaux risques du monde et d'abord le terrorisme. Consolider notre place au sein de l'Otan, c'est aussi renforcer notre action contre le terrorismequi nous menace pas plus mais pas moins que les autres.

Bien sûr, notre présence dans le commandement militaire dépend de la satisfaction des conditions rappelées par le président de la République en septembre 2007.

La première d'entre elles, c'est la garantie de notre indépendance.

Nul ne songe à remettre en cause la règle du consensus qui garantit notre liberté d'engager ou non une opération au titre de l'Otan. Quelle idée méprisante de la France se font ceux qui prétendent que ses dirigeants pourraient céder à des pressions. Le renforcement du contrôle parlementaire français sur l'engagement de troupes en opérations constitue de plus désormais une garantie supplémentaire.

La souveraineté nationale sur la force nucléaire est la base intangible de notre indépendance. Personne ne la discute.

Deuxième condition, la reconnaissance de la Défense européenne comme pilier de l'Alliance.Il m'est revenu, en 2003, de participer à la création de la première force européenne autonome en République démocratique du Congo. Depuis lors, les missions se sont multipliées, à l'extérieur et à l'intérieur de notre continent. La création des GT 1500, de l'Agence européenne de l'armement, de la force européenne de gendarmerie, de la cellule de planification lui a donné les structures de son opérationnalité.

L'Europe de la Défense est aujourd'hui une réalité : elle est déployée au Tchad et dans le golfe d'Aden contre la piraterie. Elle n'est nullement contradictoire avec l'Otan. Les nations européennes de l'Otan sont à peu de chose près celles qui composent l'Europe de la Défense. Une vraie complémentarité peut s'organiser. Les conflits actuels et probables sont suffisamment nombreux pour qu'on ne se dispute pas le « privilège » de participer à leur règlement.

Et les réticences de certains pays européens à faire les efforts nécessaires pour renforcer la Défense européenne seront d'autant plus faciles à surmonter qu'ils auront l'assurance que celle-ci ne se construit pas contre l'Otan.

Troisième condition fixée par le président de la République : la juste reconnaissance de notre poids dans l'Europe de la Défense et l'européanisation de l'Alliance.

Elle passe par l'attribution de grands commandements. C'est là que se mesurera la reconnaissance des alliés de notre rôle dans la sécurité commune.

La réintégration de la France dans le commandement militaire de l'Otan n'est donc pas le choix d'un quelconque renoncement. Au contraire ! C'est celui de la responsabilité assumée sans aucun complexe. Il répond pleinement aux défis du XXe siècle, à la volonté de défendre collectivement les valeurs qui unissent nos démocraties, dans la fidélité à l'une des plus fortes exigences du gaullisme : le refus de la fatalité et la grandeur de la France.

Un congé parental plus court pour faciliter le retour à l’activité

A l’occasion de la réception des médaillés de la famille et des acteurs de la politique familiale le 13 février, le chef de l’Etat a dévoilé son souhait que soit entamée une "réflexion sur l’évolution du congé parental".

Dans son discours prononcé lors de la réception des médaillés de la famille à l’Elysée, le président de la République a annoncé qu’il voulait qu’une réflexion soit engagée pour "l’évolution du congé parental".
Considérant que "s’occuper à temps plein de son enfant, c’est formidable, à condition que ce soit un choix", il a souhaité que le congé parental soit "plus court", et que soient privilégiés "l’aménagement des horaires de travail et le temps partiel plutôt que l’arrêt total de l’activité".
Pour que les femmes ne soient pas "sanctionnées" quand elles reprennent une activité, il a affiché son souhait que "le Pôle emploi accompagne vraiment les jeunes mères dans leur retour à l’emploi", envisageant la création d’un "droit spécifique à la formation, pour les parents qui reprennent une activité après s’être consacrés à l’éducation des enfants".
En parallèle, le chef de l’Etat a annoncé d’autres mesures relatives à la politique familiale, dont notamment :
-la création d’ici à 2012 de 200 000 places d’accueil supplémentaires pour les jeunes enfants ;
-le dépôt au Parlement, d’ici à la fin du mois de mars, d’un projet de loi relatif au statut des beaux-parents, en vue de "reconnaître des droits et devoirs aux adultes qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs" ;
-l’organisation d’une mission de réflexion, dirigée par le député Yves Bur, sur le financement de la politique familiale, afin de "conforter son financement tout en limitant son impact sur l’économie".

"Notre croissance sera inférieure à 1% en 2009"

"Notre croissance sera inférieure à 1% en 2009"
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La ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi répondait vendredi matin aux questions de Jean-Michel Aphatie. Christine Lagarde a déclaré que la croissance cette année sera inférieure à 1% en France. Commentant la contraction de 1,2% du produit intérieur brut au quatrième trimestre, elle a noté que l'acquis de croissance était de -0,9% à l'entame de 2009. "Il faudrait qu'on réalise une année 2009 exceptionnelle pour remonter ce handicap," a-t-elle déclaré. Interrogée sur la répartition du bénéfice de près de 14 milliards d'euros, dont seulement une petite partie sera reversée aux salariés de Total, elle a répondu : "Je n'ai pas à porter de jugement sur la répartition telle qu'elle est décidée par les actionnaires dans un groupe privé".

Déclaration de François Fillon sur l'Outre-Mer


Déclaration de François Fillon sur l'Outre-Mer
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Déclaration de François Fillon, Premier ministre, à l'issue de la réunion de ministres sur la situation en Outre-Mer, le mardi 10 février 2009.

A l’occasion de son intervention, le Premier ministre a rappelé les principales mesures adoptées pour les Antilles :
- en 2009, la mise en œuvre anticipée du RSA au bénéfice des familles les plus modestes ;
- la baisse du prix des carburants, qui sera effective avant la révision du système de fixation de prix administrés, qui fait l’objet d’un rapport de la mission d’inspection sur la fixation des prix des carburants dans les départements d’outre-mer, dirigée par Anne Boliet. Ce rapport devrait être remis le 15 mars ;
- la revalorisation de 20 % des aides à la restauration scolaire qui bénéficiera à 250 000 enfants ;
- l’adoption d’une mesure en faveur des titulaires de l’allocation logement pour alléger le loyer restant à leur charge.
A propos de la question salariale, François Fillon a estimé qu’elle revêtait "une sensibilité particulière aux Antilles en raison du coût de la vie ressenti par de nombreuses familles modestes". Il a rappelé que "l’Etat ne saurait se substituer aux partenaires sociaux", mais que l’Etat ferait tout pour faciliter le dialogue entre syndicats et patronat en proposant une médiation.
Dans ce but, Yves Jégo sera accompagné de deux médiateurs, Jean Bessière et Serge Lopez lors de son retour aux Antilles, à l’occasion duquel une étape en Martinique est prévue.
Le Premier ministre, rappelant son attachement aux Antilles et aux Antillais a ainsi souhaité que soient réunies "les conditions d’un retour à la normale aux Antilles", que "les fils du dialogue se nouent dans le respect de chacun" et "que cesse ce long conflit si pénalisant pour les familles et pour la vie quotidienne".
En parallèle, le Premier ministre a annoncé que l’examen du projet de loi relatif au développement de l’Outre-Mer débuterait le 10 mars et que le Gouvernement était "prêt à renforcer les dispositions du projet pour accroître son efficacité afin de mieux lutter contre les effets de la crise".

Le "contre plan" de relance du parti socialiste




"Face à la crise": une mobilisation à la hauteur des défis

"Face à la crise": une mobilisation à la hauteur des défis
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Extraits de l'intervention du Président de la République dans l'émission "Face à la crise", le 5 février 2009.