Article de Lyon mag du 20 septembre 2010

Henry Chabert s’en prend à la méthode Bret
L’opposition municipale UMP villeurbannaise a effectué lundi matin sa rentée politique. Emmenés par Henry Chabert, ils s’en sont pris à la gouvernance de Jean-Paul Bret, et ont rendu public, pour le canton-sud de Villeurbanne, le nom de leur candidate. Interview.


Lyon Mag : Quels arguments pour l’opposition municipale UMP à l’heure de la rentrée ?
Henry Chabert : Je note la tension qui règne dans l’opposition à la suite de la décision de Jean-Paul Bret d’exclure les Verts de son exécutif. En leur retirant leur délégation, mais aussi en les privant de leur statut d’adjoint. Cela est très grave, car cela va contre le pacte municipal. Autant il appartient au maire de distribuer les délégations, autant cela répond d’une forme d’abus de pouvoir. Je ne suis pas là pour prendre la défense des Verts, mais de tels agissements démontrent le mode de fonctionnement de Jean-Paul Bret. Et nous l’avons dénoncé à plusieurs reprises. Lui qui veut que Villeurbanne soit un exemple de la biodiversité en France, il ne faut pas la limiter à celle des arbres et des crapauds. Il faut l’étendre au champ politique.

Vous jugez l’exemple symptomatique d’un comportement plus général ?
Sa démarche de gouvernance est très peu ouverte. A l’opposition, n’en parlons pas ! Mais même au sein de sa majorité. Souvenez-vous des problèmes avec Rivalta. Sa manière de gérer est très sectaire. Un exemple est très significatif. Le président du comité de quartier du centre de Villeurbanne vient de démissionner. Il estime qu’il n’y pas de concertation suffisante, ou qu’elle se fait dans de mauvaises conditions.

Ces tensions devraient être plutôt bonnes pour vous, avec la perspective des cantonales en 2011 ?
Ce peut être un espoir. Ce sera en tout cas l’occasion pour les Villeurbannais de donner une plus grande part à l’opposition, au sens large du terme. Je crois qu’on ne peut pas laisser une ville comme Villeurbanne dans une situation de monolithisme politique.

Sur quels dossiers la vigilance de l’opposition municipale sera la plus accrue ?
Nou avons beau être vigilants, nous ne voyons rien arriver. Si nous excluons l’avancement du TNP et de l’école de musique, projets soutenus, rappelons-le, par l’Etat, et grâce au concours de feu le conseiller municipal Raymond Terracher, nous ne voyons rien venir. L’exemple-type est le prolongement de l’avenue Henri Barbusse, mieux connu sous le nom d’ « opération gratte-ciel. » Depuis Lazare-Goujon, le prolongement de cette avenue est prévu au nord de Villeurbanne. Malgré des velleités constamment répétées, nous sommes toujours perdus dans un brouillard de concertations qui n’a rien de concret. Alors que tout bouge autour : Lyon, la communauté urbaine, le Carré de la Soie. L’avenue Henri Barbusse reste toujours dans son état originel. Sans qu’aucune perspective nouvelle ne soit véritablement tracée. Cela fait maintenant plusieurs années que nous poussons la municipalité à agir.

Comment souhaitez-vous être force de proposition, au-delà de votre rôle d’opposition ?
Tout ce qui touche de près ou de loin à l’aménagement urbain de Villeurbanne a un tel retard, que l’on peut en permanence répéter ce que nous avons dit lors de la campagne municipale. Et sur bien des sujets : le transformation du quartier du Tonkin, le quartier de Grand Clément, l’avenue Henri Barbusse, l’évolution des logements sociaux. Dans tous les domaines, il y a un retard considérable de la ville de Villeurbanne. Nous ne cessons d’être force de proposition. Nous regrettons de ne pas être entendus. L’apathie règne sur la ville.

Avez-vous déjà choisi vos candidats pour les Cantonales de 2011 ?
Nous avons désigner officiellement la candidate pour le canton-sud. Il s’agit de Martine Maurice. Elle ferait une excellente conseillère générale, vivant, habitant et travaillant dans le canton. C’est une personne très dévouée et rompue à la vie politique locale. Pour les cantons nord et centre, aucune décision n’est prise. Je sais que sur le canton-nord, Richard Morales souhaite se présenter. Il est en voie d’être l’une des composantes de l’union de l’opposition à Villeurbanne. Ce qui n’a pas toujours été le cas. Si Richard Morales est candidat, l’UMP ne présentera pas de candidat.

N’y aura-t-il pas un problème de visibilité à placer Richard Morales sur les listes d’union sachant ses positions plutôt hétéroclites sur les précédents scrutins ?
Il ne s’agit pas de lui demander de rejoindre l’UMP, ce qui serait contraire à son caractère. Il a une personnalité, et son positionnement évoluant, il n’est pas anormal que l’on puisse, dans une perspective d’union indispensable, travailler avec lui. Toute ouverture qui peut contribuer à renforcer l’union, et donc à renforcer nos chances pour les Municipales en particulier, est une bonne chose.

Est-il envisageable de reconduire Jean-Paul Regnault ou Emmanuel Haziza, candidats malheureux pour la cantonale partielle, sur un canton ?
Ce n’est pas impossible. Emmanuel Haziza n’ira toutefois pas car elle achève son cursus universitaire. Elle termine ses études d’école d’avocat. Mais elle se réserve pour la suite.
Pour le canton-centre, nous réfléchissons et discutons avec nos partenaires, car tout n’est pas encore clarifié sur cette zone.

Les Jeunes UMP de Villeurbanne ont affecté dès vendredi leur rentrée. Votre collaboration est constructive ?
Totalement. Nous sommes tout à fait en phase avec les Jeunes. Ils ont effectué une rentrée plus « politique », quand nous avons plus effectué lundi matin une rentrée municipale. Il n’y a pas d’opposition bien au contraire. J’ai toujours personnellement soutenu l’arrivée de jeunes en politique, au sens large. Je continuerai à la faire. Le meilleur exemple, c’est Emmanuelle Aziza, la benjamine du conseil municipal.

Article du Progrès du 21 septembre 2010


Jean-Louis Bruguière, ancien juge anti-terroriste : On est

Invitation à la fête départementale du dimanche 5 septembre 2010

Chers amis,

En raison de la défection de dernière minute de notre prestataire (LOU Rugby) avec lequel nous étions pourtant en accord depuis plusieurs semaines, notre fête de rentrée du dimanche 5 septembre prochain aura lieu dans un autre cadre.

L’événement est bien maintenu mais sera déplacé à l’adresse suivante :

Espace Jean Poperen
135, avenue de la République
69330 MEYZIEU.

Les horaires restent inchangés, nous vous attendons, comme prévu, dès 11h00.

Pour les personnes qui avaient prévue de venir à pied ou en transport en commun, l’UMP du Rhône mettra à disposition un bus qui vous attendra à 11h00 devant le LOU RUGBY (196 avenue Paul Santy, 69008 Lyon). Ce bus vous amènera à Meyzieu, un retour en Tram (Léa, 15 mn de Lyon) vous permettra de revenir en fin de journée.
Si vous êtes dans ce cas, merci de le signaler à la fédération UMP :

25, rue Edouard Herriot
69002 Lyon
04 78 39 28 30

Notre rentrée prend tout son sens, nous comptons sur votre présence qui démontrera que, malgé l’adversité politique, l’UMP du Rhône sait faire front et se mobiliser pour afficher sa volonté et son esprit d’équipe !

A dimanche

Michel FORISSIER
Philippe COCHET

Editorial de Philippe Meunier dans le Figaro du 2 septembre 2010

La sécurité est la première des libertés

Le député du Rhône et trente-trois autres députés membres du collectif de la Droite populaire (voir liste) se rallient aux mesures sécuritaires annoncées par le gouvernemet.
Il n’y a pas au monde un seul exemple de pays ayant réussi un développement économique et social durable sans avoir assuré préalablement la sécurité de ses concitoyens. La sécurité ainsi garantie pour tous, quel que soit notre rang social, par un État respectueux des droits fondamentaux, est la condition sine qua non de tout régime démocratique.
Il est de notre devoir de parlementaires, représentants du peuple français, de voter les lois permettant au gouvernement d’agir efficacement contre ceux qui n’ont qu’un seul but : s’enrichir par la délinquance ou assouvir leurs pulsions les plus viles.
Cela nécessite une adaptation permanente de notre arsenal pénal.
Pour ce faire, il ne s’agit pas de se laisser entraîner par le dogmatisme et l’idéologie ultrasécuritaire ou laxiste.
Ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy a déjà fait preuve d’une très grande efficacité grâce à son pragmatisme au service de tous les Français. C’est la raison pour laquelle nous soutenons la nouvelle impulsion donnée par le chef de l’État lors de son discours de Grenoble, le 30 juillet dernier.
Ces mesures annoncées sont absolument nécessaires pour faire face à l’évolution permanente de la délinquance et continuer à faire baisser le nombre de crimes et délits en France, comme c’est le cas depuis 2002.
Il est essentiel, comme l’a préconisé le président de la République et comme nous le souhaitons, d’établir une peine incompressible de 30 ans de prison à l’encontre des assassins de policiers et de gendarmes.
L’exemplarité de cette peine de prison rappellera aux délinquants que l’on ne peut pas s’attaquer impunément à l’État et donc aux Français sans en payer le prix.
S’attaquer au patrimoine des délinquants et à celui de leur famille complice, grâce au renforcement des GIR (groupes d’intervention régionaux), permettra également de rappeler que le crime ne paie pas.
Parmi les mesures annoncées par le président de la République, nous soutenons également celle de la déchéance de la nationalité française pour toute personne d’origine étrangère ayant acquis la nationalité française depuis moins de dix ans et qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un fonctionnaire de police ou d’un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique.
Nous approuvons aussi le fait que l’acquisition de la nationalité française par un mineur délinquant au moment de sa majorité ne soit plus automatique.
Cela ne nous pose aucun problème de conscience car nous n’en faisons pas une question raciale. Notre engagement politique au sein de l’UMP est clair, qu’il soit issu du gaullisme, de la démocratie chrétienne ou du libéralisme.
Connaître et reconnaître les causes d’un problème, c’est déjà avoir la volonté de le régler. L’apparition de quartiers ethniques en France, symbole de l’échec d’une immigration incontrôlée durant plus de trente ans, et le taux de chômage des étrangers non communautaires qui a atteint 24 % en 2009 devraient suffire par eux-mêmes à convaincre les plus irresponsables en la matière.
Les mesures prises depuis 2007 et celles préconisées par le président de la République à Grenoble vont dans la bonne direction.
Les Français souffrent de l’explosion de la délinquance à chaque fois que la gauche est au pouvoir. Le summum a été atteint entre 1997 et 2001 sous le gouvernement Jospin avec l’échec patent de sa police de proximité. Nos familles ont eu à subir pour la première fois plus de 4 millions de crimes et délits par an ! Les critiques de cette gauche laxiste à l’encontre du président de la République et de la majorité parlementaire ne nous impressionnent donc pas. Elles ne font pas oublier aux Français l’impossibilité idéologique et pathétique de la gauche française à combattre la délinquance depuis le XXe siècle.

Ce n’est pas notre cas, car nous agissons avec conviction et pragmatisme en toute indépendance au service des Français et de la France.

Voici la liste des députés signataires du texte : Élie Aboud, (Hérault) ; Yves Albarello, (Seine-et-Marne) ; Brigitte Bareges, (Tarnet-Garonne) ; Patrick Beaudouin, (Val-deMarne); Claude Bodin, (Val-d’Oise) ; Patrice Calmejane, (Seine-Saint-Denis) ; Bernard Carayon, (Tarn) ; Jean-Pierre Decool, (Nord) ; Nicolas Dhuicq, (Aube) ; Éric Diard, (Bouches-du-Rhône); Jean-Michel Ferrand, (Vaucluse) ; Sauveur GandolfiScheit, (Haute-Corse) ; Jean-Paul Garraud, (Gironde) ; Franck Gilard, (Eure) ; CharlesAnge Ginesy, (Alpes-Maritimes) ; Christophe Guilloteau, (Rhône) ; Patrick Labaune, (Drôme) ; Lionnel Luca, (Alpes-Maritimes) ; Daniel Mach, (Pyrénées-Orientales) ; Richard Mallie, (Bouches-du-Rhône); Thierry Mariani, (Vaucluse) ; Henriette Martinez, (Hautes-Alpes) ; Georges Mothron, (Vald’Oise) ; Jacques Myard, (Yvelines) ; JeanMarc Roubaud, (Gard) ; Daniel Spagnou, (Alpes-de-Haute-Provence); Michel Terrot, (Rhône) ; Dominique Tian, (Bouches-duRhône); Christian Vanneste, (Nord) ; François Vannson, (Vosges) ; Patrice Verchere, (Rhône) ; Philippe Vitel, (Var), et Michel Voisin, (Ain).