Les 14 candidats UMP du Rhône

tractage au marché des Gratte ciel samedi 26 mai 2012


Réunion des cadres de l'UMP samedi 26 mai 2012

François Hollande et l’international : entre reniement personnel et trahison de la parole de la France

1/ François Hollande, pour ses premiers sommets internationaux, a crié très fort « victoire » pour masquer que, sur le fond, il avait réussi « l’exploit » de renier à la fois la parole de la France et ses propres engagements de campagne ! D’ailleurs, François Hollande a refusé que des journalistes étrangers participent aux conférences de presse qu’il a données aux Etats-Unis, comme s’il avait eu peur de répondre à leurs questions qui auraient pu être dérangeantes…

2/ Ce G8 n’a abouti à rien de concret ! François Hollande n’a rien proposé hormis de prononcer le mot « croissance », comme si c’était une nouveauté, comme si quelqu’un était hostile à la croissance. En se refusant de s’engager de la discipline budgétaire, qui est aujourd’hui la première condition de la croissance, François Hollande a isolé la France au sein du G8.

3/ A l’OTAN, François Hollande a renié ses promesses de campagne et trahit la parole de la France. François Hollande avait promis durant sa campagne que la France anticiperait son retrait d’Afghanistan avant la fin de l’année 2012, au mépris de la parole donnée à nos alliés de l’OTAN. La France contredit ses engagements vis-à-vis de ses alliés. Ce départ précipité est très complexe sur le plan matériel et risque de mettre nos hommes et les populations locales en danger.

4/ François Hollande n’a pas tenu sa promesse aux Français. Il indiquait que tous nos hommes seraient revenus en France d’ici la fin de l’année 2012. Mais à l’issue du Sommet des 20 et 21 mai, François Hollande nous indique « en 2013 demeureront uniquement des formateurs pour les forces de police et pour les cadres de l’armée afghane ». C’est contraire à son engagement de campagne qui ne faisait aucune distinction entre force combattante et autre présence militaire.

L’Afghanistan et le G8 constituent un cas exemplaire de la politique de gribouille de M. Hollande.

L’imposture des premiers pas de François Hollande

1/ Des symboles désastreux, comme la profusion de drapeaux rouges et étrangers place de la Bastille le 6 mai.

2/ Des reniements constants, comme celui du président « normal » qui a pris un jet privé pour se rendre à Paris afin de prononcer un discours de 6 minutes… Ou sur le fond, avec le blocage des prix de l’essence et l’encadrement des rémunérations de 1 à 20 dans les entreprises publiques remisés au placard.
Autre reniement très symbolique : la nomination de Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, condamné pour favoritisme, et Christiane Taubira, Ministre de la Justice, condamnée pour licenciement abusif. Tant pis pour le gouvernement exemplaire !

3/ Les impostures : comme la baisse du salaire des ministres de 30% : avec 34 ministres et ministres délégués, le premier gouvernement de François Hollande va coûter beaucoup plus cher au contribuable malgré la baisse des salaires que le premier gouvernement de Nicolas Sarkozy.

4/ Le clanisme inquiétant : la cérémonie d’investiture marquée par la grossièreté inédite de François Hollande envers Nicolas Sarkozy : refus de le raccompagner à sa voiture, volonté de court-circuiter sa sortie officielle, absence d’un mot pour saluer son action depuis 2007…

La formation d’un gouvernement de « rétrécissement » plutôt que d’ouverture, marqué par une logique de clan, avec le côté gauche archaïque (Ministère du Redressement Productif, de l’Education Populaire…) et la nomination de tous ses proches (Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian, Stéphane le Foll, Jérôme Cahuzac, Bernard Cazeneuve…).

Hollande mine le terrain avec des eurobombes !

Je veux saluer l'accord qui a été trouvé cette semaine entre les gouvernements européens et le Parlement européen pour lancer des project bonds qui financeront des projets de grands investissements européens. Monsieur Hollande n'a rien inventé sur ce point car les négociations avaient démarré sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Mais je souhaite maintenir ma ferme opposition aux eurobonds. François Hollande s'est déclaré favorable à leur création dont le but serait de mutualiser les dettes souveraines de la zone euro.

Cette option me paraît impensable ! Le postulat est simple : on ne rembourse pas une dette en en créant une autre.

En mutualisant les dettes de pays qui n'ont pas les mêmes politiques économiques et budgétaires, les eurobonds sanctionneraient les Etats vertueux en renchérissant le coût de leurs emprunts. Avant d'évoquer la mise en commun des dettes, il faut se pencher sur l'harmonisation budgétaire et fiscale.

Les eurobonds mettraient gravement en danger les pays de la zone euro les plus stables qui ont aujourd'hui la meilleure note et qui se trouveraient alors engagés dans la garantie de dettes que par ailleurs ils ne maîtrisent pas. La réponse de notre famille politique n'est pas l'idéologie, elle est concrète, elle est pratique. Nous voulons un gouvernement économique, un pacte de compétitivité, l'inscription de la règle d'or pour réduire le déficit, réduire l'endettement et restaurer la confiance sans laquelle il n'y aura pas de croissance.

Françoise Grossetête
Député européen
Secrétaire nationale de l'UMP

Réforme des retraites par décret : déni de démocratie !

Faire passer par décret une réforme des retraites est un scandale !

Le gouvernement qui essaie de passer pour "exemplaire" montre encore une fois que la démocratie n'est vraiment pas sa priorité !

Ce choix précipité est d'autant plus aberrant que les lois votées en 2003 et 2010 sont le fruit d'une longue concertation avec les partenaires sociaux et qu'elles ont été discutées par le Parlement.

Remettre en cause l'équilibre de nos finances sociales par un décret est inadmissible, surtout en période de crise économique. Car abaisser l'âge du départ à la retraite a pour effet immédiat d'augmenter les dépenses publiques (jusqu'à 20 milliards en 2018 selon les experts).

Cette décision est purement électoraliste. François Hollande espère acheter des électeurs avec une mesure démagogique que la France ne peut actuellement pas se payer.

Il faut que les Français se mobilisent les 10 et 17 juin prochain afin de se donner une majorité de Droite qui ait le souci de sauvegarder les finances publiques.

Jean-Paul Garraud
Député de la Gironde
Secrétaire national de l'UMP à la Justice

Politique de croissance en Europe : les contradictions des socialistes français au Parlement européen

Alors que François Hollande réclame une renégociation du traité européen pour y inclure des références à la croissance, on ne peut que constater les contradictions des socialistes français sur ce sujet.

Alain Cadec, Député européen UMP, rappelle que l'Union européenne se préoccupe déjà largement de croissance et d'investissement à travers les fonds structurels. "Affirmer, comme le font les socialistes, que l'Europe ne fait rien pour la croissance est un mensonge. Au contraire, l'Union européenne injecte chaque année 50 milliards d'euros pour des projets d'investissement qui contribuent directement à la croissance dans nos territoires."

Par ailleurs, Alain Cadec constate qu'aucun député européen socialiste n'est membre titulaire de la commission du développement régional, l'instance du Parlement européen qui prend les décisions sur les fonds structurels. "Les socialistes ne jurent que par la croissance mais lorsque vient le temps de l'action, il n'y a plus personne. Comment peut-on être crédible en désertant le principal lieu de décision européenne sur la croissance, l'innovation et l'investissement ?"

Alain Cadec
Député Européen

François Hollande doit mettre un terme aux dysfonctionnements de l’équipe gouvernementale

Moins d’une semaine après son installation, le gouvernement de Jean-Marc AYRAULT multiplie les ratés.

D’abord c’est Vincent PEILLON, qui annonce une réforme des rythmes scolaires avant même le premier Conseil des ministres. Immédiatement critiqué par Ségolène ROYAL, il se fait recadrer par son Premier ministre, qui annonce « une concertation ». L’histoire ne n’arrête pas là puisque ce matin, sur RTL face à Jean-Michel APATHIE, M.PEILLON s’en prend sournoisement à Jean-Marc AYRAULT en soulignant que la concertation a déjà eu lieu à l’initiative de Luc Châtel : « dans ce qu’a fait le gouvernement précédent et mon prédécesseur, Luc CHATEL, le mieux, c’était la très longue consultation sur les rythmes scolaires, il semble que certains ont oublié qu’elle vient d’avoir lieu. » Ambiance…

Ensuite c’est Arnaud MONTEBOURG, qui surprend ses collègues en recevant les partenaires sociaux avant même la rencontre prévue avec le Premier ministre. Michel SAPIN n’apprécie guère. Nouvelle mise au point. Les syndicats commencent même à s’interroger sur ce flou, comme Stéphane LARDY de FO : « on n'a pas trop de vision de qui fait quoi, notamment sur les plans de sauvegarde de l'emploi ».

C’est également Aurélie FILIPPETTI et Fleur PELLERIN, qui s’affrontent par presse interposée pour endosser la responsabilité du démantèlement de la loi Hadopi et du droit d’auteur. C’est aussi la question du rattachement des comptes sociaux au ministère du Budget ou à celui des Affaires sociales n’est toujours pas tranchée.

C’est enfin la première sortie de la ministre de la Justice, Christiane TAUBIRA, qui est l’occasion d’une évasion de détenu et celle de Manuel VALLS au Stade de l’Abbé Deschamps, qui assiste en direct à des scènes de violence très rares dans cette enceinte.

Et pendant ce temps-là, la ministre déléguée aux Personnes âgées et à la Dépendance, Michèle DELAUNAY, fait sa première visite officielle dans la 2ème circonscription de Gironde, où elle est candidate aux élections législatives.

Entre les ministres qui ne respectent pas l’autorité du chef du gouvernement, ceux qui se disputent les dossiers et ceux qui utilisent leur nouvelle fonction pour faire leur campagne législative, il est plus que temps pour François HOLLANDE de remettre de l’ordre dans ses équipes. La France ne peut supporter plus longtemps un tel niveau d’amateurisme.

Guillaume Peltier
Secrétaire national de l'UMP

Décret Hollande sur les retraites : « Les conséquences financières de ce décret sont désastreuses »

Alors que notre pays a besoin de réformes de structure pour abaisser le poids de ses dépenses publiques, l’une des premières mesures de François HOLLANDE consiste à revenir sur la réforme courageuse des retraites que nous avons votée en 2010.

Le Président de l’Assemblée nationale, Bernard ACCOYER, a eu parfaitement raison de dénoncer la méthode de François HOLLANDE, qui préfère procéder par décret plutôt que de débattre au Parlement alors même qu’il s’agit d’un enjeu de premier ordre.

J’ajoute que les conséquences d’une telle décision seraient désastreuses pour nos finances publiques et qu’une nouvelle fois, les socialistes feront porter le poids de leur irresponsabilité aux classes moyennes de notre pays.

En effet, pendant sa campagne, François HOLLANDE a annoncé qu’il financerait cette mesure en augmentant de 5% les cotisations « retraites » des employeurs et de 7% celles des salariés.

Concrètement, 5 milliards d’euros seront directement prélevés sur les feuilles de paie chaque année. Cette fois, il ne s’agirait pas de faire payer « les riches », comme ils le prétendent, mais bien tous les Français. Pour un couple gagnant 1 600€, cela représente 250€ chaque année.

Mais le coût de cette réforme devrait être au final bien plus élevé pour les salariés et les contribuables. Initialement, le décret devait ouvrir le départ à la retraite à taux plein à 60 ans à ceux qui auraient cotisé, et non pas validé, 41 annuités. Mais sous la pression des syndicats, le Gouvernement a déjà commencé à revoir sa copie en intégrant dans ces années de cotisation les congés maternité, les périodes de services militaire et certains congés maladie.

De plus, François HOLLANDE n’a prévu que la part de financement de l’État dans sa réforme. Qu’adviendra-t-il des régimes de retraite complémentaire ? Les deux organismes qui les gèrent, l'Agirc et l'Arrco estiment qu’il leur faudra trouver 9 milliards d’euros d’ici à 2017 pour financer la promesse du Président socialiste. Pour y parvenir, ils n’auront que deux solutions : augmenter les cotisations ou baisser le montant des pensions.

Gilles Carrez
Député du Val-de-Marne
Rapporteur général du Budget

François Hollande au G8 : un satisfecit bien prématuré

En déclarant, alors même que le G8 n'était pas encore achevé, que son mandat vis à vis des Français était déjà rempli, François HOLLANDE fait preuve au mieux d'une incroyable légèreté, au pire d'une nouvelle tromperie. Oser affirmer que le mandat est rempli alors qu'aucune décision concrète n'a été prise, ni même la moindre orientation stratégique arrêtée est pour le moins présomptueux.

Qu'est ce que lutter contre la crise sinon retrouver la croissance, objectif d'ailleurs déjà mentionné dans tous les traités et pactes européens? Ce n'est pas en multipliant les slogans ou en appelant la croissance de manière incantatoire que celle-ci tombera du ciel. Au-delà des mots, les Français attendent des décisions, un cap et une méthode. A l'issue du 1er G8 de M. Hollande, les Français ne sont pas plus avancés.

Diplomatie et stratégie de communication ont toujours été un classique des sommets internationaux. Mais en se satisfaisant de simples déclarations de principe, M. Hollande fait toute la démonstration de sa méconnaissance de ce type de sommets ou cherche un écran de fumée pour mieux masquer son absence de solutions réalistes pour lutter efficacement contre la crise. Les vieilles recettes de relance par la consommation ont en effet depuis bien longtemps montré leur inefficacité voire leurs effets pervers, comme l'ont malheureusement expérimenté nos amis espagnols notamment.

Amateurisme ou écran de fumée, dans les deux cas, les premiers pas de M. Hollande ne font rien pour nous rassurer.

Axel PONIATOWSKI
Député du Val d'Oise
Président de la Commission des Affaires Etrangères

UMP - Le chiffre de la semaine par Jérôme Chartier : les 2 doubles disco...

Campagne des législatives : nous appelons le couple Montebourg-Pulvar à choisir cette semaine

En interviewant samedi soir des responsables politiques, dont un leader socialiste, dans le cadre de la campagne des élections législatives et sur une chaine de télévision du service public, la compagne du ministre Arnaud Montebourg, Audrey Pulvar, a démontré à quel point elle n'avait aucune déontologie.

Son compagnon, avec lequel elle s'est affichée dans des réunions politiques, ayant été nommé ministre, la décence aurait voulu qu'elle ait immédiatement interrompu toute interview politique, encore davantage en période de campagne électorale.

Nous appelons, par conséquent, à ce que d'ici la prochaine même émission, qui sera diffusée samedi soir, Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar aient clairement fait un choix devant les Français.

Si Audrey Pulvar souhaite poursuivre ses interviews politiques, Arnaud Montebourg doit alors immédiatement donner sa démission à Jean-Marc Ayrault, au nom de la prétendue exemplarité affichée par le premier ministre s'agissant de chacun des membres de son gouvernement. Si Arnaud Montebourg souhaite rester au gouvernement, sa compagne doit alors immédiatement interrompre toute interview politique, qui plus est sur une chaine du service public, directement financée par le contribuable. Le ministre semble même avoir la mémoire bien sélective : il est loin, le temps où il réclamait lui-même l'interruption des interviews de Beatrice Schoenberg lorsque Jean-Louis Borloo avait été nommé au gouvernement...

Au nom du contribuable qui a le droit le plus strict à l'objectivité sur le service public, au nom des électeurs qui doivent pouvoir réfléchir sereinement en période électorale, j'appelle Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar à ne plus se croire au-dessus des lois. Je les appelle à se conformer sans délai aux règles et aux valeurs les plus élémentaires de la République.

Madame Pulvar, Monsieur Montebourg : entre le redressement productif et la décence médiatique, le minimum et l'urgence seraient de choisir !

Geoffroy Didier
Secrétaire National de l'UMP

Ministère de la Justice : Retour de l'angélisme et de la culture de l'excuse

Bruno Beschizza, constate avec stupeur que le Ministre de la Justice, Christiane Taubira, vient de décréter de manière dogmatique son intention de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs instaurés par la loi du 10 août 2011. Il est vrai que Christiane Taubira a consacré sa première visite à des détenus afin d'améliorer leurs loisirs !

Bruno Beschizza, Secrétaire National de l'UMP à l'emploi des forces de sécurité, dénonce donc le retour de l'angélisme et de la culture de l'excuse.

La gauche n'a jamais abandonné ses vieux clichés angéliques sur les "jeunes". Pour Bruno Beschizza, au contraire, il est impératif pour notre jeunesse de faire la différence entre les jeunes et les jeunes-délinquants qui pourrissent du reste la vie des autres jeunes.

L'alibi de l'ordonnance de 1945 n'est donc qu'un moyen pour une certaine gauche de réinstaurer l'idéologie de la culture de l'excuse.

Tractage sur le marché des Charpennes dimanche 20 mai 2012


Salaire des ministres : la vérité !

Tractage sur le marché des Charpennes vendredi 18 mai 2012


Les embêtements, c'est maintenant

Editorial d'Yves Thréard du Figaro du 18 mai 2012

Le ciel bleu qui a salué, jeudi matin, l’entrée en fonction des nouveaux ministres s’est peu à peu assombri sur Paris. Jusqu’à devenir menaçant à l’heure du premier Conseil autour de François Hollande, à l’élysée. Était-ce là le présage des difficultés au-devant desquelles va le gouvernement ? Après les discours, enjoués et généreux, est venu le temps de l’action. Pour avoir beaucoup promis pendant sa campagne, le nouveau président de la République est désormais exposé à de fortes pressions. Le clientélisme électoral reste un jeu dangereux. S’il est aisé de faire miroiter plus de moyens quand on bat les estrades, il est compliqué de tenir parole une fois en place. Surtout quand les caisses de l’état sont vides. Le visage souriant des ministres, souvent jeunes et inexpérimentés, devrait bientôt prendre le masque grimaçant des jours mauvais. Les syndicats d’enseignants, qui font la pluie et le beau temps à l’éducation nationale, attendent Vincent Peillon comme le Père Noël. Cinq ans de matraquage antisarkozyste laissent des traces ! Policiers et magistrats croient Manuel Valls et Christiane Taubira plus enclins à les comprendre que leurs prédécesseurs. Le service après-vente des promesses d’emplois du chef de l’état revient à Michel Sapin, l’homme de confiance.
Ainsi affluent les doléances. Des mal-logés, des étudiants, des parents d’élèves, des personnels hospitaliers, des smicards et de tous ceux que François Hollande a caressés, depuis plus d’un an, dans le sens du vote socialiste. Affublé d’une qualification pour le moins cocasse – ministre du Redressement productif ! -, Arnaud Montebourg tient enfin son maroquin. Théoricien prolixe de la démondialisation, il ne manque pas de talent. Sur le terrain des plans sociaux, et Dieu sait s’il y en a, qu’en sera-t-il ? L’ami des victimes du capitalisme sauvage devra veiller à n’en pas devenir l’ennemi. Pas simple. Sur lui et les autres, les Français devraient vite se faire une idée plus précise…

La double imposture des premiers pas de François Hollande

       
Jean-François Copé, Secrétaire général de l'UMP, dénonce la double imposture des premiers pas de François Hollande.

Première imposture: la baisse du salaire des ministres de 30%. Francois Hollande en avait fait la mesure symbole de son Etat exemplaire. Voilà pour l'effet d'annonce. Simplement, dans le même temps, le premier gouvernement de François Hollande compte 14 membres de plus que le premier gouvernement de Nicolas Sarkozy: on passe de 15 ministres, 4 secrétaires d'Etat et 1 Haut commissaire à 34 ministres et ministres délégués, soit une hausse de 65%. La baisse des salaires de 30% ne peut pas masquer cette réalité: le gouvernement de François Hollande va coûter beaucoup plus cher au contribuable. D'autant qu'aux 14 ministres de plus, il faut ajouter les dizaines de collaborateurs en plus, les moyens de fonctionnement...

Deuxieme imposture: le faux-nez du rassemblement, de l'ouverture et de la modernité. L'investiture de François Hollande est marqué par une logique de clan.

Clan de la gauche dure : car derrière quelques nouveaux visages, la part belle est faite à la gauche archaïque engoncée dans son idéologie d’un autre siècle qui n’a rien à voir avec une social-démocratie moderne. Un seul exemple, ces intitulés de Ministères qui semblent tout droit sortis des années 1930 : « redressement productif », « éducation populaire », « réussite éducative »…

Clan des proches de François Hollande: après Jean-Marc Ayrault, tous les fidèles amis de François Hollande ont été généreusement servis, Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian, Stéphane Le Foll, Jérôme Cahuzac, Bernard Cazeneuve… Pas un ami proche ne manque à l’appel.

Résultat, il y a un vrai risque de repli de la France sur elle-même: quel signal François Hollande donne-t-il à l’Europe quand Laurent Fabius est choisi comme Ministre des affaires étrangères et Bernard Cazeneuve comme Ministre délégué chargé des affaires européennes, deux hommes qui ont fait du « non » à l’Europe, une marque de fabrique en 2005 comme en 2007 ? Quel signal François Hollande donne-t-il au monde économique quand il confie à Arnaud Montebourg, chantre de la démondialisation, la charge de redresser notre industrie ? En pleine crise de la zone euro, François Hollande envoie un message de défiance à l’Europe et au monde.

Le gouvernement Ayrault s’inscrit dans la droite ligne de la campagne et des premiers pas de François Hollande : l’imposture, le clanisme et la démagogie sont au rendez-vous.

Elections législatives - profession de foi

Face à la crise, nous voulons que la France garde la maîtrise de son destin. Nous voulons protéger et préparer l’avenir des enfants de France.

Nous croyons en la France. Nous sommes convaincus que notre nation dispose d’atouts considérables pour réussir dans le monde de demain. Notre histoire, notre diversité et notre singularité sont une force. Nous voulons rester ce que nous sommes et préserver un modèle de développement qui ne laisse aucun citoyen, aucun territoire au bord du chemin. Voilà l’humanisme auquel nous sommes attachés.

Nous voulons défendre les valeurs républicaines : liberté, égalité, fraternité mais aussi laïcité. Nous refusons le communautarisme ou les dérives de l’individualisme qui minent la solidarité nationale. Attentifs aux inquiétudes et aux espoirs des Français, notammentde ces classes moyennes qu’on n’entend pas, nous ferons tout pour que chacun trouve sa voie de réussite dans notre société.

Nous croyons au talent des Françaises et des Français. Nous croyons au mérite et au travail. Le travail doit toujours payer plus que l’assistanat : nous proposons de baisser les cotisations des salariés pour augmenter tous les salaires compris entre 1 000 et 1 400 euros nets. Nous protégerons le soutien aux heures supplémentaires qui bénéficient à plus de 9 millions de salariés.

L’emploi et le pouvoir d’achat dépendent de notre capacité à produire en France, et non de la dépense publique. Nous voulons accompagner nos entreprises, particulièrement nos PME et nos artisans-commerçants, pour innover et gagner de nouveaux marchés. Nous baisserons massivement les charges qui pèsent sur le travail pour protéger 14 millions d’emploiset lutter contre les délocalisations. Nous réserverons 20 % des marchés publics à nos PME. Tous les chômeurs qui ne trouvent pas de travail dans leur domaine de compétence recevront des formations. En contrepartie, ils ne pourront pas refuser une offre d’emploi correspondant à la formation reçue.

Nous ne voulons pas que la France dépende des marchés financiers et risque la faillite. Nous nous engageons : dès 2016, la France ne dépensera pas plus que ce qu’elle gagne. Nous voterons une règle d’or budgétaire qui interdira les déficits incontrôlés. Nous continuerons à réduire les dépenses publiques et poursuivrons le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, sauf à l’école. Nous demanderons aux collectivités locales de s’imposer les mêmes efforts de maîtrise budgétaire que l’État.

Généreux et responsables, nous considérons qu’il n’y a pas de droit sans devoir. Les bénéficiaires du RSA, quand ils en ont la capacité, auront l’obligation de travailler au moins 7 heures par semaine pour l’intérêt général. Nous n’acceptons pas que la générosité des Français soit dévoyée par une minorité qui abuse du système : les fraudeurs seront poursuivis et ne pourront plus bénéficier des prestations qu’ils ont détournées.

Nous voulons réduire l’immigration pour réussir l’intégration. Nous diviserons par deux le nombre d’immigrés qui entrent en France. Devenir français est un acte fort et engageant, pas un automatisme. Nous voulons donc que les jeunes nés en France de parents étrangers manifestent leur attachement à la France avant d’être naturalisés. Pour préserver la cohésion nationale, nous refusons de donner le droit de vote aux étrangers.

Contre la délinquance, nous refusons l’impunité et le laxisme : nous supprimerons les remises de peine automatiques et renforcerons les sanctions contre les multirécidivistes et les réitérants. La justice des mineurs sera réformée avec notamment l’instauration d’une obligation systématique de réparation du dommage causé. Pour que toutes les peines soient appliquées, nous construirons 24 000 nouvelles places de prison d’ici 2017.

Nous voulons vivre dans une société de justice ; les efforts indispensables pour sortir de la crise doivent être équitablement répartis. Nous voulons particulièrement soutenir les plus vulnérables ou tous ceux qui font face à des accidents de la vie. Nous verserons les retraites le 1er du mois au lieu du 8, nous revaloriserons les pensions de réversion pour les veuves, et nous mènerons la réforme de la dépendance pour nos aînés. Nous ne transigerons pas sur l’accessibilité des personnes en situation de handicap. Nous continuerons de développer les soins palliatifs, en refusant l’euthanasie.

En cette période de crise mais aussi de perte de repères, nous voulons plus que jamais défendre la famille, premier lieu de solidarité et de transmission de valeurs. Nous maintiendrons les fondamentaux de notre politique familiale universelle – allocations et quotient familiaux. Nous créerons 200 000 solutions de gardes d’enfants supplémentaires. Nous maintiendrons l’exonération des droits de succession pour les patrimoines de taille moyenne.

Préparer l’avenir de nos enfants, c’est aussi parier sur l’éducation. Nous n’accepterons plus qu’un élève entre en 6e sans savoir lire, écrire et compter. Pour cela nous personnaliserons l’accompagnement de chaque élève en difficulté, notamment avec la création des conseils de soutien. Nous donnerons une plus grande autonomie aux chefs d’établissement afin qu’ils puissent adapter leur projet pédagogique aux besoins des élèves, et nous revaloriserons le métier d’enseignant en contrepartie d’une présence accrue auprès des élèves. Nous défendrons l’égalité des chances et la méritocratie républicaine en augmentant le nombre de boursiers dans les classes préparatoires aux grandes écoles.

Nous pensons que la France doit continuer à jouer un rôle majeur en Europe et dans le nouvel ordre mondial. Nous voulons une Europe qui protège : nous exigerons la réciprocité dans les échanges commerciaux entre l’Union européenne et les autres pays du monde et réserverons nos marchés publics aux entreprises qui produisent en Europe. Nous défendrons la Politique Agricole Commune essentielle pour encourager l’excellence de nos agriculteurs et le développement de nos territoires ruraux.

Face à une coalition de gauche – verte-rouge-rose – dangereuse, aidée par une extrême-droite qui a toujours choisi la politique du pire, ensemble, nous choisissons la France !

Jean-François Copé

Kikadikoi : F. Hollande, l'essence et les salaires

Article du Progrès du 16 mai 2012

Conseil municipal : le stationnement payant en hausse fait débat
Six nouveaux agents vont intégrer la police municipale. Photo J.-C. Morera
Six nouveaux ASVP pour le nouveau plan de stationnement
Pour préparer la mise en œuvre d’un nouveau plan de stationnement à la rentrée de septembre prochain, le conseil municipal a voté l’embauche de six agents de surveillance de la voie publique (ASVP) supplémentaires. Ces créations de postes se justifient par le doublement du nombre de places payantes à Villeurbanne qui doublera pour atteindre 3 500.
Régis Lacoste (UMP) a critiqué ce plan de stationnement : « Il ne faut pas oublier les Villeurbannais pour qui la voiture est indispensable. […] Vous mettez en place une charge supplémentaire sur le pouvoir d’achat des Villeurbannais ». L’adjoint à la Voirie, Didier Vullierme, a rappelé que de nombreuses réunions de concertation avaient eu lieu. « 3 500 places payantes sur 25 000 places de stationnement à Villeurbanne, ça n’a rien de révolutionnaire », a répliqué l’adjoint, en soulignant l’intérêt de la démarche pour libérer la voirie et la création concomitante d’une vignette résident « à coût modeste ».
Un règlement pour Install’toît
Lancée il y a un an, l’opération Install’toît est un dispositif d’aide au logement des jeunes lors d’une première installation, de manière autonome. Au terme d’un an d’expérimentation, un règlement intérieur a été voté à l’unanimité par le conseil municipal, afin de rappeler les conditions d’éligibilité, le fonctionnement de la commission d’attribution… Il y a eu 111 bénéficiaires lors de cette première année, dont 43 % d’étudiants.
Anne Didier (Énergies Villeurbanne) s’est étonnée de voir ce document réalisé après une année de fonctionnement du dispositif. Caroline Lagarde (Europe Écologie Les Verts) a insisté sur la notion de plafond de ressources, pour les jeunes comme leurs parents, afin de garder le caractère social du dispositif.
Christian Vermeulin, adjoint au Logement, a précisé qu’un premier règlement existait, mais que l’expérience avait permis de l’affiner. Sa présentation au vote du conseil n’étant pas obligatoire, mais plutôt une volonté de transparence sur ce dossier.
Budget : une dotation de l’État en hausse
Bruno Bernard (EELV) n’a pas manqué de relever que la décision modificative du budget, votée lundi soir, comportait une enveloppe de 350 000 euros supplémentaires en recettes au titre de la dotation générale de fonctionnement, versée par l’État : « Une fois de plus, vous avez sous-estimé vos recettes dans le budget. Tout le monde sait que la population augmente à Villeurbanne, sauf l’adjoint aux Finances », a raillé l’élu écologiste. L’adjoint visé, Prosper Kabalo, a rappelé que le budget voté en décembre était réalisé avec les informations disponibles à ce moment donné : « On ne peut que se réjouir de cette rentrée supplémentaire ».

Merci monsieur le Président !

Réunion publique

Grand meeting départemental

avec

Alain JUPPÉ

Mardi 22 mai à 18h30

Au Grand salon du Pavillon du Parc - Parc de la Tête-d’Or - 69006 Lyon

En présence des élus, des cadres et des candidats UMP aux élections législatives :
Michel HAVARD - Emmanuel HAMELIN - Laure DAGORNE - Dominique NACHURY
Philippe COCHET - Emmanuelle HAZIZA - Yann COMPAN - Patrice VERCHERE - Bernard PERRUT - Christophe GUILLOTEAU - Georges FENECH - Michel TERROT - Philippe MEUNIER - Christophe GIRARD

ENSEMBLE, CHOISISSONS LA FRANCE !



Face à la crise, nous voulons que la France garde la maîtrise de son destin. Nous voulons protéger et préparer l’avenir des enfants de France. Nous croyons en la France. Nous sommes convaincus que la France dispose d’atouts considérables pour réussir dans le monde. Nous sommes convaincus que notre histoire, notre diversité et notre singularité sont une force dans le monde de demain. Nous voulons rester ce que nous sommes. Nous voulons préserver un modèle de développement qui ne laisse aucun citoyen, aucun territoire au bord du chemin. Voilà l’humanisme auquel nous sommes attachés.

Nous voulons défendre les valeurs républicaines : liberté, égalité, fraternité mais aussi laïcité. Attentifs aux inquiétudes et aux espoirs des Français, notamment de ces classes moyennes qu’on n’entend pas, nous ferons tout pour que chacun trouve sa voie de réussite dans notre société. Nous refusons le communautarisme ou les dérives de l’individualisme qui minent la solidarité nationale. Nous voulons réduire l’immigration pour réussir l’intégration. Nous voulons la fermeté contre la délinquance, parce que la sécurité est la première des libertés.

Nous croyons au talent des Françaises et des Français. Nous croyons au mérite et au travail ; nous refusons l’assistanat et la fraude. Le pouvoir d’achat et la croissance durable ne dépendent pas de la dépense publique. Ils dépendent de notre capacité à produire en France. Nous voulons accompagner nos entreprises, particulièrement nos PME, pour innover, gagner de nouveaux marchés et créer des emplois solides en France.

Nous voulons vivre dans une société de justice ; les efforts indispensables pour sortir de la crise doivent être équitablement répartis. Equité et justice sont les mots d’ordre de notre famille politique.

Nous pensons que la France doit continuer à jouer un rôle majeur en Europe et dans le nouvel ordre mondial. Pour garder notre indépendance à l’égard des marchés, nous devons absolument nous désendetter. Nous voulons une Europe qui protège parce que les frontières permettront de construire une mondialisation à visage humain.

Face à une coalition de gauche dangereuse, alliée à une extrême-droite qui a toujours choisi la politique du pire, ensemble, choisissons la France !

1) Produire en France : créer une croissance durable au bénéfice de l’emploi

Produire plus, c’est proposer pour la France un nouveau modèle de croissance, qui met le travail, la production, le talent des femmes et des hommes au centre de l’activité économique plutôt que la rente, l’assistanat ou la spéculation. Cette nouvelle croissance s’appuiera d’abord sur les PME et s’inscrira dans une dynamique de développement durable et d’innovation continue. Cette nouvelle croissance exige des réformes courageuses et pragmatiques pour que les Français puissent tirer tous les bénéfices de la mondialisation.

Le courage et le pragmatisme, c’est de produire plus en France pour protéger et développer l’emploi :

en redonnant de la compétitivité à toutes nos entreprises, grâce à la baisse du coût du travail, grâce à l’adaptation du temps de travail en fonction des carnets de commande, grâce au soutien permanent à l’innovation, grâce au développement de nos filières d’excellence comme le nucléaire, la santé, le numérique, l’agroalimentaire, grâce au maintien d’un faible prix de l’énergie permis par le nucléaire ;

en permettant à nos PME de grandir grâce à la simplification de leur quotidien (réduction des normes administratives, assouplissement des seuils sociaux), grâce à un meilleur accès au financement, grâce à la mise en place de filières export associant PME et grands groupes, grâce à l’attribution de 20% des marchés publics aux PME ;

en faisant de l’apprentissage et de l’alternance une voie d’excellence vers l’emploi.

Le courage et le pragmatisme, c’est de revaloriser le travail et le pouvoir d’achat :

en augmentant le salaire net des salariés, en particulier des plus modestes ;

en maintenant les heures supplémentaires défiscalisées ;

en maintenant un prix de l’électricité 35% moins cher que celui de nos voisins européens grâce au nucléaire ;

en misant sur la formation professionnelle, en priorité pour les chômeurs.

Le courage et le pragmatisme, c’est de dépenser moins pour assurer le retour à l’équilibre de nos finances publiques en 2016 et de ce fait notre souveraineté :

en instaurant une règle d’or budgétaire ;

en poursuivant le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, sauf à l’école ;

en mettant à contribution les grandes collectivités locales qui devront faire des efforts de réduction de leurs dépenses équivalents à ceux de l’Etat.

2) Pour plus de justice sociale, réaffirmer l’équilibre des droits et des devoirs

La France a le modèle social le plus généreux des pays de l’OCDE : chaque année, 30% de la richesse produite est consacrée à la protection sociale. Si nous voulons transmettre notre modèle social à nos enfants, nous devons le réformer pour qu’à chaque droit soient attachés des devoirs, pour que la logique de responsabilité supplante celle de l’assistanat, pour que la générosité ne soit pas battue en brèche par l’individualisme.

La générosité et la responsabilité, c’est de préférer une aide active à l’insertion à l’indemnisation passive :

en demandant aux bénéficiaires du RSA qui peuvent travailler d’effectuer au moins 7 heures d’activité d’intérêt général par semaine ;

en offrant à chaque chômeur sans perspective de reprise rapide d’un emploi de bénéficier d’une formation qualifiante et, en contrepartie, de ne pouvoir refuser un emploi qui correspondra à cette formation ;

en luttant contre la fraude, notamment grâce à la création d’une carte sociale sécurisée et à la suppression pour les fraudeurs des prestations dont ils auraient abusé.

La générosité et la responsabilité, c’est offrir à chacun des Français un accès à la santé sans accroître le déficit de nos comptes sociaux :

en développant les maisons de santé pluridisciplinaires dans les zones médicalement « désertées » pour faire passer leur nombre de 700 à 1500 en 2017 ;

en luttant contre les dépassements d’honoraires inacceptables ;

en menant en 2013 la réforme de la dépendance.

La générosité et la responsabilité, c’est accompagner chacun dans son parcours résidentiel :

en construisant davantage (+30% des droits à construire pendant 3 ans, libération du foncier grâce à la fiscalité inversée) et notamment plus de logements intermédiaires pour les classes moyennes ;

en permettant aux locataires de saisir la justice si leur loyer est surévalué ;

en instaurant un droit d’achat de leur logement pour les locataires du logement social ;

en favorisant la colocation intergénérationnelle et en développant l’intermédiation locative pour les étudiants.

3) Etre ferme sur nos valeurs républicaines pour mieux nous rassembler

Notre destin dépend de l’effort éducatif que nous saurons fournir pour permettre à chacun de donner le meilleur de lui-même. Pour être efficace, cet effort éducatif doit avoir des objectifs précis, adaptés aux défis du XXIe siècle ; c’est notamment la maîtrise des savoirs fondamentaux à l’école primaire. Il doit être individualisé en fonction des besoins de chaque enfant. Il doit être adapté aux réalités de terrain. Il doit s’appuyer sur la famille, première responsable de l’éducation.

Notre destin dépend également de notre capacité à transmettre et à faire respecter les valeurs qui font la France – liberté, égalité, fraternité, mais aussi la laïcité, la sécurité et l’ensemble de notre patrimoine culturel. Fragilisé par l’individualisme ou la tentation communautariste, notre pacte républicain doit sans cesse être consolidé. Il ne doit pas être mis à mal par ceux qui ne respectent pas les lois de la République. Nous assumons une grande fermeté. Pour relever les défis du XXIe siècle, pour s’affirmer dans un monde en plein bouleversement, notre Nation doit être capable de se rassembler, de mobiliser toutes les énergies dans une dynamique positive : chaque Français compte, chaque Français est important. Pour favoriser le patriotisme du XXIe siècle, chacun doit rendre à la France ce qu’elle lui a donné.

La fermeté et le rassemblement, c’est de faire de l’éducation notre priorité :

en n’acceptant plus qu’un seul élève entre en 6ème sans savoir lire, écrire et compter grâce à la personnalisation de l’accompagnement de chaque élève en difficulté notamment avec la création des conseils de soutien, grâce à la plus grande autonomie accordée aux chefs d’établissement afin qu’ils puissent recruter leur équipe et ainsi adapter leur projet pédagogique aux besoins des élèves, grâce à la revalorisation du métier d’enseignant en contrepartie d’une présence accrue dans les établissements en dehors des heures de cours ;

en passant du collège unique au collège pour tous grâce à l’amélioration de la transition entre l’école et le collège en 6è-5è avec un recentrage des enseignements sur le français et les mathématiques, assuré par une équipe resserrée d’enseignants, grâce à la diversification de l’offre d’enseignement dès la 4è grâce à la création des classes « métiers-études » ;

en promouvant l’égalité des chances et la méritocratie républicaine (internats d’excellence, développement du nombre de boursiers dans les classes préparatoires aux grandes écoles) ;

en faisant confiance aux parents qui restent les pivots de l’éducation de leurs enfants.

La fermeté et le rassemblement, c’est de consolider le pacte républicain :

en combattant sans relâche l’immigration clandestine et en réduisant l’immigration légale pour pouvoir mieux accueillir les immigrés et faciliter leur intégration avec la division par deux du nombre d’immigrés qui entrent en France, avec l’obligation d’avoir résidé 10 ans en France et d’avoir cotisé 5 ans pour bénéficier du RSA, avec le durcissement des conditions de rapprochement et de regroupement familiaux, avec le renforcement des capacité des Centres de Rétention Administrative, avec un meilleur contrôle et un recentrage de l’Aide Médicale d’Etat (AME) ;

en rendant obligatoire la manifestation de la volonté pour acquérir la nationalité française pour les jeunes nés en France de parents étrangers ;

en refusant le droit de vote des étrangers afin de maintenir le lien entre le droit de vote et la citoyenneté française ou européenne,

en réaffirmant notre attachement à la laïcité et à la lutte contre le communautarisme avec l’interdiction du port de la burqa et des prières de rue, avec l’opposition à tout traitement différencié entre les hommes et les femmes dans les services publics.

La fermeté et le rassemblement, c’est de renforcer l’autorité de la justice :

En garantissant l’exécution de toutes les peines avec la suppression des réductions automatiques de peines, l’instauration de peines plancher pour les réitérants, la construction de 24 000 places de prison d’ici 2017 pour arriver à 80 000 places ;

En réformant en profondeur la justice des mineurs pour sanctionner plus fermement avec une obligation systématique de réparation du dommage causé, avec la séparation de la fonction aujourd’hui confondue chez le juge des enfants, de protection des mineurs en danger et de sanction en cas de délit, avec la généralisation du service citoyen pour les délinquants récidivistes ;

En donnant davantage de droits aux victimes (droit d’appel pour les décisions des cours d’appel et des tribunaux correctionnels et les décisions relatives à la détention provisoire et à l’exécution des peines) et en faisant participer systématiquement les condamnés à l’indemnisation des victimes.
 
4) Construire une France solidaire qui aide les plus fragiles

Notre attachement à la famille, première cellule de la solidarité, est indéfectible. Il se manifeste :

en refusant toute remise en cause de l’universalité de la politique familiale. C’est donc le maintien des allocations familiales pour toutes les familles d’au-moins deux enfants, le maintien du quotient familial ainsi que des aides pour les emplois familiaux ;

en défendant le choix des parents d’organiser leur vie familiale et leur vie professionnelle comme ils l’entendent (création de 200 000 solutions de garde supplémentaires à horizon 2017, possibilité de fractionner le congé parental jusqu’aux 18 ans de l’enfant) et de déterminer l’école de leurs enfants ;

en maintenant l’exonération des droits de succession pour les patrimoines de taille moyenne.

La défense de la solidarité à l’égard des plus fragiles :

· en achevant, en 2015, l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap à l’ensemble des aspects de la vie quotidienne de la Cité ;

· en soutenant les retraités les plus vulnérables (revalorisation des pensions de réversion pour les veuves, versement des retraites le 1er et non plus le 8 du mois).

5) L’ambition de porter haut les valeurs de la France dans la mondialisation

Notre ambition pour la France en Europe et dans le monde est simple : nous souhaitons porter haut les valeurs de notre pays et nous voulons que les Français soient gagnants dans la mondialisation.

Nous souhaitons que la France soit le moteur d’une refondation de l’Europe, une Europe plus forte et plus protectrice, une Europe qui refuse la naïveté et défende les intérêts des Européens et des Français.

Refonder l’Europe pour la rendre plus forte et plus protectrice :

en renforçant le gouvernement économique de la zone euro et proposant à d’autres Etats membres de la zone euro de rejoindre l’initiative de convergence fiscale déjà engagée avec l’Allemagne ;

en instaurant des relations commerciales équitables avec le principe de la réciprocité (Buy European Act) ;

en continuant à enrichir la construction européenne avec des projets entre Etats pionniers, en commençant par le moteur franco-allemand ;

en consolidant l’identité européenne en défendant les frontières de Schengen (gouvernement politique de Schengen et possibilité de suspension d’un Etat qui ne respecterait pas ses engagements), en s’opposant à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

Nous souhaitons que la France pèse dans le monde et continue à promouvoir la paix, les droits de l’homme et une mondialisation équitable, respectueuse de l’homme et de la planète.
Garantir la protection des Français et l’influence de la France, c’est conserver une Défense puissante et renforcer le lien armée-nation, notamment au travers du parcours de citoyenneté, du civisme et de l’esprit de défense.

Etre à la pointe du combat pour une mondialisation équitable, c’est permettre aux pays les moins développés d’élever leur niveau de vie grâce à une politique de co-développement solidaire. C’est aussi continuer à améliorer la gouvernance mondiale (fusion G8 et G20 avec un secrétariat permanent, création d’une organisation mondiale de l’environnement) pour la rendre plus efficace dans le règlement des problèmes du monde.

Article du Progrès du 15 mai 2012

Le Terrain du Rectorat s’invite une fois de plus au conseil municipal


Des riverains ont manifesté pour « un vrai parc » sur le Terrain du Rectorat ont déployé une banderole, hier soir, durant le conseil municipal. Photo Jean-Christophe Morera

Espaces verts. Malgré l’annonce par la Ville d’une extension du futur parc, l’opposition et la salle ont donné de la voix, hier, lors du conseil.
Depuis une dizaine d’années, le dossier du Terrain du Rectorat empoisonne le débat municipal. Quand il y a deux ans, l’État a accepté d’en vendre une portion à la Ville, cela n’a fait qu’enflammer les passions. La preuve encore hier soir, lors du conseil municipal. La salle a relayé l’opposition en déployant une banderole appelant à la création d’un « vrai parc » sur ce terrain.

Richard Llung, adjoint à l’Urbanisme, a rappelé rapidement les faits : « À l’origine, l’inscription au plan local d’urbanisme était de 3 000 m². Nous en aurons 6 400 à l’arrivée. Nous avons fait le choix entre gesticuler auprès de l’État ou travailler sur un temps plus long. Au final, c’est le succès de la méthode. »

1 200 signatures pour une pétition qui demande la création d’un « vrai parc »

Une analyse qui n’est pas partagée par plusieurs associations de riverains et de défense du cadre de vie. Deux de leurs représentants étaient d’ailleurs présents pour brandir la banderole et ne sont pas privés de rappeler bruyamment qu’ils avaient obtenu plus de 1 200 signatures à leur pétition.

Le maire est intervenu pour rétablir le calme et écouter Baptiste Dumas (Énergies Villeurbanne) rappeler qu’il avait souhaité, voilà plus de deux ans, que la Ville achète la totalité de ce terrain (12 810 m²) : « C’est le travail et la mobilisation des habitants du quartier qui ont permis de faire évoluer les choses. » Une remarque reprise par l’UMP : « Nous resterons attentifs à la réalisation du projet. Il faut que les attentes des habitants du quartier soient entendues », insiste Martine Maurice.

Jean-Claude Ray (Europe Écologie Les Verts) demande au maire de « ne pas aller tête baissée signer les permis de construire », car il espère encore garder un bout supplémentaire du haut de la balme en espace vert, au bord de la rue Jean-Jaurès.

Le PCF s’interroge. Que pourrait-on faire d’autre avec les 600 000 euros nécessaires à l’achat des nouvelles portions du futur parc ? Marc Ambrogelly compare ce tarif en mise aux normes énergétiques des bâtiments, en accessibilité et en places de crèches : « Avec le prix proposé, le brin d’herbe est cher… »

La délibération note que les 5 921 m² non-constructibles, achetés par le Grand Lyon pour le compte de la Ville, valent 148 000 euros. Le lot supplémentaire de 488 m² constructibles va coûter 595 000 euros. Ce qui permet au maire de souligner que l’achat du terrain dans son ensemble aurait été beaucoup trop cher. Il reste encore à financer les aménagements paysagers (estimation de 1,16 million d’euros) et des démolitions qui pourraient coûter entre 700 000 et 800 000 euros.

Le projet de parc ne sera de toute façon mis en œuvre qu’à partir de 2014, après la réalisation des résidences étudiantes du CROUS (96 et 116 logements) et une centaine de logements privés. D’ici là, une phase de concertation sera ouverte pour définir les aménagements. La délibération a été votée à l’unanimité.

Jean-Christophe Morera

Conseil municipal du 14 mai 2012 - intervention sur le stationnement payant


Monsieur le maire, chers collègues,

Vous nous proposez ce soir la création de 6 postes d’adjoint administratif communément appelé ASVP.

L’objectif de cette création de postes est d’assurer notamment le contrôle des nouvelles zones de stationnement payant dont le nombre de place va passer de 1550 à 3400 selon le plan de stationnement de la ville.

Plus du double !

Chacun reconnaît la nécessité de lutter contre le stationnement sauvage qui est une véritable gêne quotidienne pour nombre de nos concitoyens.

Mais, il ne faut pas oublier les Villeurbannais pour qui la voiture est indispensable pour se rendre sur leur lieu de travail et qui n’ont pas la solution de prendre un transport en commun, profitant d'un stationnement gratuit et qui seront désormais confrontés à une zone payante.

Une telle mesure a un impact social sur une catégorie importante de nos concitoyens, employés ou salariés pour qui la voiture est un moyen de transport pour travailler !

En plus de faire face à l’évolution du prix des carburants, ces familles devront aussi payer pour stationner à proximité de leur domicile ou de leur lieu de travail !

Au moment où François HOLLANDE annonçait un blocage du prix des carburants, reconnaissant ainsi l’usage incontournable de la voiture pour les Français, vous mettez en place une charge supplémentaire sur le pouvoir d’achat des Villeurbannais.

Quel paradoxe !

Nous refusons ce matraquage fiscal déguisé !

Je vous remercie de votre attention.

Régis LACOSTE

Conseil municipal du 14 mai 2012 - intervention sur le parc Vaclav Havel

Monsieur le maire, chers collègues,


Vous proposez ce soir au conseil une nouvelle dénomination pour l’espace vert en cours d’aménagement à l’angle de la rue Florian et du cours Tolstoï.
Votre choix s’est porté sur Vaclav Havel, ancien président de la République tchècque, décédé le 18 décembre dernier.
Les élus du groupe UMP ne peuvent que soutenir votre proposition.
Vaclav Havel fut pour tous les démocrates et les partisans de l’idée européenne un modèle.
Ce dramaturge a su s’opposer en Tchécoslovaquie à la dictature communiste, au même moment ou dans les démocraties occidentales et notamment en France, nombre de soi-disant intellectuel était séduit par l’idéologie totalitaire communiste. Il était de bon ton et à la mode de se proclamer maoïste, trotskiste ou compagnon de route.
Depuis les masques sont tombés.
Vaclav Havel a refusé toute démission morale face au régime communiste et s’est engagé dans ce mouvement de résistance que représentaient les dissidents.
Souvent arrêté, emprisonné, il n’a jamais abandonné sa lutte pour la liberté.
1989, la révolte des peuples d’Europe de l’Est renverse comme un jeu de dominos les régimes soviétiques et communistes. De Varsovie à Bucarest, du mur de Berlin à Prague, le vent de la liberté pu enfin souffler à l’Est de notre vieux continent.
La révolution de velours animée par Vaclav Havel fut un modèle du genre.
C’est naturellement qu’il accepta la fonction de président de la République tchècque ou il joua un rôle déterminant dans l’élargissement de l’union européenne aux nouvelles démocraties de l’Est.
Il fut tout au long de sa présidence un ardent défenseur du projet européen, de cette maison commune seule capable d’assurer la paix et la liberté des peuples européens.
Au moment où l’Europe sert de bouc émissaire à tous les démagogues à la recherche de succès électoral, il est primordial d’honorer des européens comme le président Vaclav Havel.
Je vous remercie de votre attention.
Régis LACOSTE

FRANÇOIS HOLLANDE, LE RENIEMENT C’EST MAINTENANT !

François Hollande a expliqué, matin, midi et soir, durant toute sa campagne qu’il tiendrait tous ses engagements de campagne.
C’était une de ses rengaines quasi quotidiennes :
« Je ne promettrai rien devant vous que je ne sois capable de tenir » Charleville- Mézières le 20 avril ;
« Il ne faut rien promettre qu’on ne soit capable de tenir » Quimper le 23 avril ;
« Je ne fais pas de promesse que je ne peux pas tenir », RTL le 27 avril ;
« J'appliquerai mes 60 propositions », RTL, le 4 mai 2012.
Pourtant, François Hollande n’est même pas encore officiellement intronisé Président de la République, qu’il commence déjà à dire qu’il ne tiendra pas ses engagements… Le changement, c’est maintenant, mais pas pour tout de suite….
1/ Blocage des prix de l’essence et encadrement des salaires : les premiers reniements de François Hollande.Il n’aura pas fallu 3 petits jours pour qu’apparaissent les 2 premiers reniements de François Hollande : alors qu’il n’est pas encore en fonction, Michel Sapin a déclaré mercredi 9 mai au matin sur Public Sénat que, finalement « ce n'est pas le moment de bloquer » les prix de l'essence. Cet engagement figurait pourtant en toutes lettres dans le programme du président élu (« blocage des prix des carburants pour trois mois »).
Idem pour l’encadrement de 1 à 20 des rémunérations dans les entreprises publiques, une mesure qui devait être votée entre le 6 mai et le 29 juin 2012… Et voilà que le même Michel Sapin nous apprend que cette mesure n’est plus du tout une priorité : « C’est rare comme ça, en cours de contrat, de baisser le salaire des uns et des autres. On est humains ».
2/ Les avertissements cinglants de nos partenaires internationaux : Monsieur Hollande ne peut pas d’un claquement de doigts trahir la parole de la France. L’un des leitmotivs de François Hollande a été la renégociation du Traité européen, pourtant approuvé par 25 des 27 pays de l’Union Européenne, et qui a permis de sauver la zone euro. C’est le 11ème engagement de son projet : « Je renégocierai le traité européen ». François Hollande expliquait que le seul fait de son élection lui permettrait de convaincre en un claquement de doigts nos partenaires européens d’abandonner ce traité…Tous nos partenaires l’ont déjà averti que cela serait impossible : Dès le 7 mai, Angela Merkel a fait savoir à François Hollande « qu’il n'est pas possible de renégocier le pacte budgétaire ». Elle l’a réaffirmé le 9 mai : « on ne peut pas tout renégocier après chaque élection » « car si on fait une telle chose l’Europe ne fonctionnera plus. » Norbert Röttgen le ministre de l'Écologie a ajouté : « L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes. Le gouvernement fédéral défend clairement la poursuite de la politique de discipline budgétaire.»
Le 9 mai, le président de la Commission européenne, José Manuel Baroso a affirmé que « non » il n’y aurait pas de renégociation du Traité européen, ce qu’ont confirmé à sa suite Martin Schulz, Président socialiste du Parlement européen, ou Mariano Rajoy premier ministre espagnol. Le Japon a aussi appelé François Hollande à respecter les engagements français de réduction des déficits, contrairement à ce qu’il propose. Mardi 8 mai, le ministre japonais des finances, Jun Azumi, a appelé la France à « faire ce qui a été décidé » en matière financière dans le cadre du G7 et du Fonds monétaire international. Il a ajouté : « Je ne sais pas si M. Hollande va faire ce qu'il a dit au cours des débats enflammés de la campagne. Mais, de manière réaliste, il me semble impossible de voir (les nations européennes) renoncer aux efforts de redressement des finances publiques ».
Enfin, Angela Merkel a rappelé le 10 mai à François Hollande qu’il était inconcevable que la France retire dans la précipitation ses troupes d’Afghanistan. François Hollande veut en effet « un retrait immédiat de nos troupes d’Afghanistan : il n’y aura plus de troupes françaises dans ce pays à la fin de l’année 2012 » (Proposition 59) alors que nous avons promis aux Afghans et à l’OTAN de rester jusqu’à fin 2013. Angela Merkel a rappelé à François Hollande que « Le principe qui vaut pour le gouvernement allemand est : nous sommes entrés ensemble en Afghanistan, nous sortirons ensemble».
En clair, l’Allemagne, la Commission européenne, le Japon etc…- appellent François Hollande à respecter le principe de réalité. Il est impossible et inconcevable pour eux que François Hollande trahisse la parole de la France, refuse de réduire la dette, ou précipite le retrait de nos troupes d’Afghanistan. Pour François Hollande, moins d’une semaine après son élection, les masques sont déjà tombés : les promesses de campagne se transforment en mensonges.

Affiche de campagne d'Emmanuelle HAZIZA

UMP - Le chiffre de la semaine par Jérôme Chartier : les 3 renoncements ...

Article du Progrès du 11 mai 2012

Rhône. Alain Juppé participera à un grand meeting départemental à Lyon le 22 mai pour soutenir les sept députés sortants ainsi que les sept « nouveaux talents » qui tenteront leur chance souvent pour la première fois.

Les quatorze candidats qui porteront les couleurs de l’UMP aux élections législatives des 10 et 17 juin dans le Rhône ont lancé ensemble leur campagne, hier matin, au siège départemental de leur parti. Autour du secrétaire de la fédération, Michel Forissier, ils étaient trois femmes et onze hommes (voir ci-dessous) dont sept sortants. Tous veulent croire qu’il est possible – contrairement à ce qu’il s’est toujours passé jusqu’ici- que les Français, un mois après avoir choisi leur président, le privent d’une majorité de gauche à l’Assemblée nationale pour mener sa politique. « L’élection présidentielle, c’est le choix d’un homme », explique le Lyonnais Michel Havard. « Une législative, c’est le choix d’un programme. C’est différent ». Michel Forissier avance un autre argument : « La démocratie, c’est un pouvoir et des contre-pouvoirs. La gauche a le Sénat, la plupart des Régions et elle aura demain la présidence de la République. Il faut équilibrer ».

Sans surprise - et même si le portrait de Nicolas Sarkozy a déjà disparu du mur derrière eux - les candidats vont reprendre un certain nombre de thématiques de la campagne de celui-ci comme la règle d’or, l’équilibre des finances publiques ou encore le refus du droit de vote des étrangers dans les élections locales.
Localement, la concurrence des divers droite conduits par le maire du 2 e arrondissement de Lyon, Denis Broliquier, annoncée dans toutes les circonscriptions ( Le Progrès d’hier) ne « fait pas trembler » l’UMP. Le candidat et président départemental Philippe Cochet n’y voit là que des « scories » et des « clapotis » : « Nous, nous sommes là pour gagner », affirme-t-il. « L’enjeu, c’est de décider d’une majorité à l’Assemblée nationale pour définir une politique pour la France, ce n’est pas une question d’opportunisme électoral et financier », poursuit Michel Havard tandis qu’Emmanuel Hamelin ne voit dans l’opération de ces « divers droite » que « des arrière-pensées municipales ». Les triangulaires avec le FN n’affole pas plus, officiellement du moins, l’UMP : « Nous ne les craignons pas, il n’y en aura aucune dans le Rhône, c’est un non sujet », tranche un peu trop abruptement pour être sincère le président départemental. Pour soutenir tous les candidats, un meeting est prévu à Lyon le 22 mai avec Alain Juppé.

Michel Rivet-Paturel

Slogan de campagne

Article du Progrès le 9 mai 2012

Commémoration du 8 mai 1945 à Villeurbanne



Hollande président : les 20 menaces qui nous guettent par Frédéric Georges-Tudo du Nouvel observateur


La gauche retrouve le pouvoir après 17 ans de présidence de droite. François Hollande a été élu président de la République avec 51,67% des voix. Une bonne nouvelle ? Pas pour notre chroniqueur politique Frédéric Georges-Tudo. Vous êtes prévenus.

Les Français ont élu leur nouveau président et il convient de respecter leur choix. Ils ont préféré le "changement" à la "France forte" et c’est après tout leur droit le plus strict. D’autant qu’ils sont coutumiers du fait.

Depuis 1981, nos concitoyens ont pour habitude d’exprimer de temps à autre leur dépit d’avoir quitté pour toujours l’époque merveilleuse des Trente Glorieuses.

Leur réaction, désormais rituelle, consiste donc à donner sa chance au poussiéreux et marxisant camp d’en face, celui des lendemains qui chantent. C’est navrant mais c’est ainsi : à intervalles réguliers, les Français espèrent soigner les dégâts du manque de libéralisme de la droite étatiste en recourant à l’absence de libéralisme de la gauche irréaliste. Ce qui revient en quelque sorte à lutter contre l’alcoolisme à la bière en se mettant à la vodka.

On pourrait certes se lamenter de voir les socialistes de retour dans une période aussi critique de la situation économique mondiale. Mais à bien y réfléchir, maintenant, dans cinq ans ou dans dix ans ne change rien au problème. Car il n’existe pas de bon moment pour confier les rênes de son pays à "la gauche la plus archaïque du monde."

Qu’elle arrive aux responsabilités en pleine récession et c’est un désastre. Il n’est qu’à voir le bilan des deux premières années démentes du règne de François Mitterrand…

Financée de force par les entreprises, la hausse conjuguée des salaires, des prestations sociales et du déficit budgétaire (+ 27 % dans la loi de finances initiale de 1982) a entrainé l’effondrement économique et monétaire que l’on sait.

Même les 230 000 emplois publics créés de 1981 à 1983 n’auront pas suffit pas à camoufler l’envolée du chômage. Rappelons juste qu’à l’issue de trois dévaluations successives en vingt quatre mois, le gouvernement Mauroy fut contraint d’instaurer une politique de rigueur.

Reste que le socialisme en période de prospérité ne vaut guère mieux… C’est au mandat de Lionel Jospin qu’il convient cette fois de se référer. Alors que ce dernier disposait d’une fenêtre de tir historique sur le plan économique, il l’a purement et simplement gâchée en réalisant le tour de force d’afficher des déficits publics.

En outre, à l’exception notable de 1998, la croissance (PIB en volume) hexagonale fut toujours inférieure à celle enregistrée dans l’Europe des 27 et aux Etats-Unis.

Las, toutes ces données objectives ne semblent pas suffire aux électeurs. Leur mémoire reste désespérément défaillante. Ne rêvons pas, le quinquennat qui s’annonce ne permettra sans doute pas davantage à les dégouter du socialisme une bonne fois pour toutes.

Bref, le peuple français a tranché, tant pis pour lui ! Mais qu’il ne vienne pas se plaindre dans quelque temps…

1. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsqu’il comprendra que "le rétablissement de la fraternité", "le nouveau souffle donné à notre démocratie", "la passion de l’intérêt général", "la refondation de l’école de la République" et autres "droit effectif au logement" ne sont que des formules pour les gogos.

2. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsqu’il saisira tout à coup que le "changement" ne suffit pas à garnir les porte-monnaie.

3. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsque la relance keynésienne par la dépense publique aura une fois de plus échoué. Si la croissance provenait de cette chimère, la France aurait depuis bien longtemps l’économie la plus prospère du monde.

4. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsque l’embauche de 65 000 fonctionnaires supplémentaires aura creusé encore un peu plus notre déficit public.

5. Qu’il ne vienne pas se plaindre si le dit creusement du déficit public accroit dangereusement le coût de nos emprunts d’Etat.

6. Qu’il ne vienne pas se plaindre si le taux de chômage ne baisse pas d’un centième faute de la moindre mesure structurelle propice à relancer l’emploi.

7. Qu’il ne vienne pas se plaindre si les plus dynamiques de nos entrepreneurs – seuls pourvoyeurs de la croissance – se décident à aller tenter leur chance dans des contrées plus accueillantes.

8. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsqu’il entreverra les raisons pour lesquelles ni François Mitterrand ni Lionel Jospin n’ont jamais songé à confier la moindre responsabilité gouvernementale à notre nouveau président de la République.

9.- Qu’il ne vienne pas se plaindre si les zig (le lundi, la finance est mon principal adversaire) et les zag (le mardi je drague la City londonienne) permanents de François Hollande sont érigés en méthode d’action gouvernementale.

10. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsque le programme socialiste de redistribution égalitariste buttera contre le mur des réalités.

11. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsque les efforts demandés par Jean-Marc Ayrault s’avèreront aussi douloureux que ceux demandés par François Fillon.

12. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsque derrière la belle formule "je ferai payer les riches" apparaitra la plus réaliste "je fais payer tout le monde sauf les pauvres".

13. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsqu’il réalisera que le prix de l’essence continue à grimper, que la délinquance ne baisse pas, que le pouvoir d’achat reste désespérément atone, que trop de SDF demeurent sans toit au dessus de leur tête, etc.

14. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsqu’il mesurera à quel point prier Notre Dame de la Croissance n’a jamais suffit à résorber le chômage.

15. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsque notre compétitivité restera en berne faute de baisse réelle du cout du travail.

16. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsqu’il prendra conscience que François Hollande ne peut à lui seul infléchir la politique de l’Union Européenne (ce qui est en soit plutôt une bonne nouvelle).

17. Qu’il ne vienne pas se plaindre lorsqu’il constatera qu’en continuant à surprotéger ceux qui ont un emploi, on freine l’accès au marché du travail de ceux qui n’en n’ont pas.

18. Qu’il ne vienne pas se plaindre si la main tendue à Jean-Luc Mélenchon tire notre pays vers le pire.

19. Qu’il ne vienne pas se plaindre si Paris se met à marcher sur les traces d’Athènes d’ici la fin du quinquennat.

20. Que le peuple français ne vienne pas se plaindre en prétendant qu’on ne l’avait pas prévenu…